EIGE, l'Institut européen pour l'égalité des genres
EIGE, l’Institut européen pour l’égalité des genres

L’Union Européenne, inféodée au wokisme arc-en-ciel, s’en prend au vocabulaire. Elle veut interdire les mots communs tels que « viril », frère », « sœur ». Le dernier délire de Bruxelles.

La folie wokiste emprisonne les esprits des technocrates européens. Et dans cette prison arc-en-ciel, tout le monde doit y rentrer de gré ou de force.

Les dégâts économiques des vingt dernières années (et les protestations des dernières semaines des catégories productives) n’ont pas suffi à ramener les « élites » européennes à quelque bon sens. Au contraire, la fuite en avant woke continue de plus belle.

Maintenant l’UE s’attaque également au vocabulaire, à la syntaxe, à tout ce qui peut être accusé de véhiculer des stéréotypes éculés. Sa dernière folie concerne des mots considérés comme un obstacle pour surmonter le soi-disant « langage du genre », comme le rapporte Il Secolo d’Italia. L’archaïque, le dépassé, et évidemment le patriarcal pour ne pas le nommer.

L’UE veut effacer « viril », « frère », « sœur » … et bien plus encore

Les lignes directrices pour « surmonter le langage de genre » sont sacrées et malheur à quiconque les contredit. Il faut à tout prix vaincre la mauvaise société traditionnelle, chauvine et patriarcale. C’est pourquoi l’UE est si en colère contre l’adjectif « viril », car il ne représente que les hommes et n’est donc pas inclusif. Mieux vaut « énergique » ou « fort » qui est plus unisexe et plus tendance, avouons-le.

En 61 pages délirantes, Bruxelles dit aux Européens comment parler et écrire. Pensez-vous que l’hostilité s’arrêtait au mot « viril » ? Que nenni ! Même « strident » n’est pas bon, ce qui semble surprenant au premier abord. Qu’est-ce qui ne va pas avec « strident » ? Selon l’Institut européen pour l’égalité des genres (Eige) et sa directrice, Virginija Langbakk, l’adjectif a une connotation exclusivement féminine. Et cela n’est pas bien non plus, parce que s’en prendre aux hommes est bien entendu la priorité, mais il faut également changer les femmes qui sont actuellement trop définies sans aucune fluidité.

La recommandation de l’UE : être « sensible au genre »

Mot de passe : sensibilité. Et ici la liste des bêtises s’enrichit : par exemple, l’expression « no man’s land » utilisée à partir de la Première Guerre mondiale pour désigner l’espace entre deux armées ne peut plus se traduire par « no man’s land » mais seulement par « territoire non revendiqué ».

Plus grave, les phénomènes de l’EIGE mettent également en cause « le frère et la sœur ». L’homme est, sans surprise, le premier à être inculpé, car cela placerait la femme dans une condition d’infériorité présumée. Bien que l’on ne sache pas exactement comment, si vous l’inversez, tout devrait bien se passer. Idem pour « Roi et Reine ». Toujours l’homme devant !

Bref, avec les orientations du bidule EIGE, Bruxelles démontre une fois de plus qu’elle a des priorités claires pour les peuples sous son contrôle… et qu’elle se soucie du développement de la culture et surtout de l’intelligence.

Francesca de Villasmundo

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