Sur twitter circulent les photos de militaires arrêtés, les pieds et les mains liés, à moitié nus, entassés dans un gymnase.
Recep Tayyip Erdogan avance à visage découvert, sans frein : les purges et les règlements de compte se multiplient pour « nettoyer l’intérieur de toutes les institutions de l’État » ! Militaires, juges, journalistes et maintenant la police subissent les foudres du sultan Erdogan. Plus de 7500 policiers dans tous le pays ont été suspendus et contraints de livrer leurs armes. Environ 8000 personnes ont été arrêtées dont plus de 6000 militaires, 755 magistrats et 650 civils. Dans les rangs de l’armée, l’épuration brutale continue : déjà plus de 100 soldats suspectés d’avoir participé au coup d’État ont été tués, peine capitale ou pas. Le président turc envisage d’ailleurs de rétablir la peine de mort, selon le souhait dit-il de la population, ce qui suscite des réactions de la part de la communauté internationale. Et un possible arrêt de l’adhésion d’Ankara à l’Union Européenne.
Bruxelles s’affole, discute et essaye de faire pression sur Erdogan ! C’est le porte-voix de l’ange noir Merkel qui l’a dit tout net : « Nous sommes catégoriquement contre la peine de mort. Un pays qui la pratique ne peut pas être membre de l’UE (…) La réintroduction de la peine capitale en Turquie déterminerait donc la fin des négociations pour l’adhésion. » En Turquie ce sont « vérifiés des épisodes révoltants de justice arbitraire et de vengeance » a laissé entendre Merkel. La libéralisation des visas promise il y a quelques mois est en suspens également.
Federica Mogherini, la haute représentante pour les Affaires Étrangères de l’UE a souligné de son côté, lors d’une conférence de presse aux côtés de John Kerry, le secrétaire d’État des États-Unis, qu’aucun état ne pouvait entrer « s »il introduit la peine de mort. »
La permanence d’Ankara à l’Otan pourrait elle-aussi être remise en question : « L’Otan demande le respect de la démocratie » a précisé John Kerry.
Quels fieffés hypocrites que tous ces hommes et femmes politiques qui s’insurgent aujourd’hui contre le pouvoir autoritaire et arbitraire du sultan Erdogan ! Depuis longtemps Ankara joue un double-jeu dans la guerre au Proche-Orient, soutient en sous-main Daesch et ses combattants sanguinaires, collabore à l’invasion de l’Europe en laissant passer des flots de « réfugiés » pour la plupart d’origine musulmane parmi lesquels se cachent des djihadistes dévoués jusqu’à la mort, préconise la non-intégration des Turcs sur le vieux continent, impose un despotisme islamique à son pays…
Sa réaction brutale et arbitraire contre les mutins, les vrais et faux responsables, qui auraient participé ou seraient suspectés d’avoir participé au coup d’État, n’a rien d’étonnant. Journées de sang et de terreur pour la Turquie.
Cette terrible vengeance orientale aura peut-être une conséquence positive pour notre continent : d’ouvrir les yeux de tous ces tartuffes qui nous gouvernent et règnent à Bruxelles sur la nature islamiste du gouvernement d’Ankara et de mettre ainsi définitivement un terme à l’adhésion de la Turquie à l’UE, véritable cheval de Troie de l’islamisation de l’Europe !
Francesco de Villasmundo
http://www.secoloditalia.it/2016/07/vendetta-erdogan-allarma-leuropa-scene-rivoltanti-arbitrio/
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