Lors d’une conférence de presse rapportée le 17 janvier par le site anglais de Sputnik, Le président russe Vladimir Poutine a affirmé que des « tentatives » de « délégitimation » visaient le président américain Donald Trump, notamment en recourant à des méthodes de type « révolution colorée » telles que celles qui ont abouti au renversement du gouvernement ukrainien en 2014.
« A mon avis, il y a plusieurs buts, certains sont évidents. Le premier est de miner la légitimité du président élu des États-Unis. Accessoirement, je voudrais noter par rapport à cela – que les gens qui le agissent ainsi, qu’ils en aient conscience ou non – portent un gros préjudice aux intérêts américains » a assuré le président russe.
« Il semble qu’ils se soient entraîner pour cela en Ukraine et maintenant ils sont prêts à organiser un « Maïdan » à Washington pour ne pas laisser Trump entrer en fonction » a-t-il encore ajouté.
« Le second but est de lier les mains et les pieds du président nouvellement élu quant à la mise en place de ses promesses de campagne faites au peuple américain et à la communauté internationale » a souligné Vladimir Poutine.
Le président Poutine a encore noté qu’une catégorie de gens partent sans dire au revoir, « en regard de la présente situation », tandis que d’autres disent au revoir tout le temps, mais ne s’en vont pas. « L’administration sortante, à mon avis, appartient à la seconde catégorie ».
Cette alerte en direction des Américains de la part du président russe corrobore l’intention de Donald Trump de traiter l’Hongro-américain, milliardaire, George Soros, comme une «menace pour la sécurité nationale » des Etats-Unis lorsqu’il prendra ses fonctions. Et c’est aujourd’hui vendredi 20 janvier précisément que Donald Trump doit être officiellement investi de ses fonctions à Washington.
Des craintes de déstabilisation partagées dans le monde
Les craintes des présidents russe et américain trouvent un écho en Allemagne au sein du parti d’Angela Merkel. En effet, Willy Wimmer, ancien député du parti d’Angela Merkel, et vice-président du Parlement de l’Organisation pour la Sécurité en Europe (OSCE) a déclaré à RT en anglais que l’Establishment américain s’efforce d’empêcher Donald Trump de se débarrasser des politiques bellicistes que les administrations précédentes ont poursuivies et de respecter son engagement de rétablir les relations avec la Russie:
« Quand vous voyez la situation à Washington, je pense que les perdants de l’élection présidentielle ne veulent pas accepter le nouveau président Donald Trump … Ce qui se passe à Washington sonne comme le début d’une guerre civile« , a déclaré Wimmer.
Des craintes que le journaliste et universitaire américain de renom Glenn Greenwald, a exprimées dans un article intitulé : « L’État profond se met en guerre contre le président élu, en utilisant des accusations non vérifiées, pendant que les Démocrates applaudissent. » Selon lui, « une faction au sein des conseils de gouvernement se sont emparées d’une influence injustifiée au profit du complexe militaro-industriel. « Faction non élue qui a élargi son pouvoir au fil de la guerre du Vietnam, de la guerre froide et de l’après 11 septembre:
« C’est la faction qui est maintenant engagée dans une guerre ouverte contre le président dûment élu et déjà largement détesté, Donald Trump », explique-t-il. « Ils utilisent la tactique classique de la guerre froide et des ingrédients de ce qui a jusqu’à récemment été dénoncé comme de fausses nouvelles. »
« Leurs instruments les plus précieux sont les médias américains, dont la plupart servent de concert avec les fonctionnaires du Renseignement. Et les démocrates, toujours ébranlés par leur défaite électorale inattendue et traumatisante, (…), sont prêts » à tout.
Pour l’analyste « encourager la CIA et ses alliés cachés à subvertir unilatéralement les élections des États-Unis et à imposer ses propres dictées politiques sur le président élu est à la fois perverti et autodestructeur. »
Faisant référence au rapport de la CIA sur les prétendues cyberattaques russes, il poursuit: « Exiger que des affirmations anonymes et sans preuves soient instantanément vénérées comme la Vérité – bien qu’elles émanent de l’enceinte même de la propagande et du mensonge – est une agression contre le journalisme, la démocratie et la rationalité humaine fondamentale. »
« Quand viendra le temps d’exposer la corruption et la criminalité réelles de Trump, qui va croire en des institutions qui ont démontré qu’elles sont disposées à endosser n’importe quelles assertions, n’importe comment, sans fondement? »
L’analyste, pourtant peu favorable à Trump, déplore que la presse comme les institutions de l’État profond se décrédibilisent en divulgant comme officiel « un document totalement faux, non vérifié et compilé par un agent rémunéré qui travaille à la fois pour le GOP (Grand Old Party = parti Républicain) et les opposants démocrates de Trump, accusant Trump d’un large éventail de crimes, actes de corruption, et conduite salace. «
La CIA à la manœuvre
Quant on ajoute à ce topo que le Dr. Udo Ulfkotte, journaliste allemand, a dévoilé que «tous les médias dominants écrivent sous la pression directe de la CIA», l’élection de Donald Trump pourrait aboutir à une déstabilisation des États-unis qui pourrait entrainer les pires conséquences sur le plan international de la part de va-t-en-guerre hors de tout contrôle, qui ne respectent plus les institutions.
Le Dr Udo Ulfkotte, ancien rédacteur en chef du quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ), a une connaissance directe de la façon dont la CIA et l’Intelligence allemande (BND) soudoient les journalistes pour écrire des articles mensongers, pro-occidentaux, pro-OTAN, ou, autrement dit, de propagande. Dans son ouvrage intitulé Bought Journalists («Gekaufte Journalisten»), le Dr Ulfkotte explique dans le plus grand détail le fonctionnement de la campagne de propagande des États-Unis et de l’OTAN et comment le manque de respect de la part d’un journaliste peut coûter une carrière. (Source)
Malheureusement le Dr Udo Ulfkotte a été retrouvé mort d’une crise cardiaque à l’âge de 56 ans le 16 janvier de cette année. Alors que son livre « Journalistes qui s’achètent » (« Gekaufte Journalisten ») paru en 2014, qui dénonce les méthodes de la CIA pour acheter les journalistes partout en Occident (et notamment en France) continue de faire des vagues.
Or, il s’avère que le vil et grossier document de la CIA destiné à déstabiliser Donald Trump a été monté par un ex-agent britannique du Mi6 nommé Christopher Steele. Les chaînes de télévision françaises dans leur totalité, n’ont pas manqué de diffuser comme authentique ce faux grossier dans leurs journaux du 12 janvier, ce qui démontre bien qu’elles sont aussi serviles et menteuses que leurs homologues américaines, ainsi que l’a dénoncé Udo Ulfkotte.
durant la campagne présidentielle américaine, les agents du renseignement du « Deep State » ont cherché des mandats secrets pour espionner la campagne du président élu Trump, dont les ennemis ne comprennent pas seulement les extrémistes racistes soutenant la clique corrompue Obama-Clinton, mais inclut aussi des membres de son propre parti républicain. Le plus pernicieux d’entre eux est George Soros qui a financé toute la carrière du faucon-guerrier, le sénateur John McCain.
On note, en outre, que le président élu Trump a été aussi averti par le sénateur Chuck Schumer du parti démocrate, que la CIA « a des moyens de le renverser« . Cependant, Trump a ignoré cet avertissement en comparant ces comploteurs du « Deep State » aux nazis allemands. Source: whatdoesitmean
Complot d’assassinat contre Trump ?
Pendant ce temps L’OTAN et les forces américaines ont renforcé jusqu’à ces dernières semaines leur puissance militaire en Europe centrale aux frontières de la Russie, en installant des systèmes et des équipements antimissiles balistiques nucléaires. [Vidéo] contraignant la Russie à déployer à son tour sa puissance militaire pour protéger son territoire. Selon l’agence Tass, le porte-parole du Président Poutine, Dmitri Peskov a déclaré «nous interprétons cela comme une menace et comme des actions qui mettent en danger nos intérêts et notre sécurité. » En d’autres occasions les autorités Russes ont précisé qu’elles préparaient une réponse symétrique.
Or selon le site whatdoesitmean.com des rumeurs en provenance des services de renseignements du Kremlin prétendent que des éléments de l’État Profond des États-Unis feraient peser des menaces sur la vie du Président Donald Trump. Un assassinat qui retomberait sur le dos de la Russie pour servir de prétexte au déclenchement d’une guerre de la part de la faction soutenu par le complexe militaro-industriel. Ce serait à la suite de cet avertissement qui ne pourrait qu’engendrer une forte déstabilisation de la situation internationale que le Président Poutine a ordonné l’activation en alerte de combat de tous les systèmes de défense anti-aériens, dont les centaines de S-400:
« Les équipes de combat SAM des forces aérospatiales de la Région de Moscou ont mis en service le nouveau système de missiles de défense aérienne S-400 Triumph et sont allées en mission de combat pour la défense aérienne de Moscou et de la région industrielle centrale de Russie » a déclaré à Interfax, selon Russia Today, le Département de l’information et de la communication. Vidéo
Rumeurs d’assassinat et de guerre
Ces informations sur un assassinat du nouveau président américain n’étant que des rumeurs il est impossible de savoir si elles doivent être prises au sérieux. Mais on ne peut s’empêcher d’être étonné de l’étrange hypothèse soulevée par le journaliste de CNN Brian Todd qui conjecture ouvertement sur les conséquences probables de l’assassinat de Donald Trump et du vice-président Mike Pence lors de la cérémonie d’investiture. Leur conclusion? Un membre du cabinet Obama serait choisi pour occuper le poste présidentiel:
« qui serait en charge de l’État si une attaque frappait le président élu, le vice-président et les dirigeants du Congrès juste au moment de la passation de pouvoir »? S’interroge-t-il. Et dans la vidéo ci-dessous il présente les heureux élus… Le rêve pour tout démocrate!
Des mouvements anti-trump très organisés
Cette après-midi les chaines de télévision françaises vont retransmettre la cérémonie d’investiture de Donald Trump. D’ores et déjà elles ont averti que de grosses manifestations d’opposition sont prévues. Une méthode qui n’est pas sans rappeler les démarrages des révolutions de couleur, dont l’archétype reste la révolution du Maïdan en Ukraine en 2014 qui a abouti au coup d’Etat à Kiev et à la partition de fait du pays au milieu d’une guerre civile qui fait toujours rage.
Parmi les mouvements de protestation « #DisruptJ20 » (perturbez le 20 janvier) fédère toutes les initiatives anti-Trump émanant de syndicats, mouvements écolos, associations féministes… Le jour de l’investiture, ces manifestants entendent protester, bloquer certains accès voire empêcher la cérémonie en employant la violence.
Une journée d’action dont on peut avoir un aperçu sur les réseaux sociaux et via des vidéos explicites publiées sur YouTube depuis plusieurs semaines. « #DisruptJ20 »
emiliedefresne@medias-presse.info
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