Trump a également révoqué l’accès aux informations classifiées de deux anciens membres républicains de la Chambre des représentants des États-Unis, Liz Cheney et Adam Kinzinger.
Dans une note publiée tard vendredi soir, le président des Etats-Unis Donald Trump a ordonné aux agences fédérales de retirer les habilitations de sécurité de l’ancienne vice-présidente Kamala Harris, de l’ancienne secrétaire d’État Hillary Clinton, de l’ancien président Joe Biden et d’autres anciens démocrates de haut rang et de leurs alliés républicains qui se sont battus vigoureusement pour empêcher Trump d’être réélu en 2024.
« J’ai déterminé qu’il n’est plus dans l’intérêt national que les individus suivants accèdent à des informations classifiées », a écrit Trump.
Parmi les autres personnes nommées qui n’auront plus accès aux informations classifiées figurent deux anciens membres républicains de la Chambre des représentants des États-Unis, Liz Cheney (Wyoming) et Adam Kinzinger (Illinois), qui ont siégé au comité du 6 janvier.
Sont également inclus la procureure générale de New York, Letitia James, et le procureur du district de Manhattan, Alvin Bragg, qui ont tous deux cherché à utiliser la guerre juridique pour attaquer le président Trump, ternir sa réputation et sa position publique afin de diminuer ses chances de récupérer le Bureau ovale.
Parmi les autres personnes citées figurent l’ancienne procureure générale adjointe Lisa Monaco, qui aurait joué un rôle dans l’organisation du raid de 2023 sur la maison de Trump, à Mar-a-Lago ; le secrétaire d’État de Biden, Antony Blinken ; et l’ancien conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche de Biden, Jake Sullivan.
« Cette action comprend, sans s’y limiter, la réception de briefings classifiés, tels que le President’s Daily Brief, et l’accès à des informations classifiées détenues par tout membre de la communauté du renseignement en vertu du mandat antérieur des individus nommés au Congrès », a poursuivi Trump dans sa note.
« J’ordonne également à tous les chefs de département et d’agence exécutifs de révoquer l’accès sans escorte aux installations sécurisées du gouvernement des États-Unis à ces individus », a ajouté le président.
Retour de manivelle
Joe Biden avait créé un précédent en supprimant l’accès d’un ancien président à des informations classifiées. Peu après son entrée en fonction en 2021, Biden avait révoqué l’habilitation de sécurité de son prédécesseur, l’ancien président Donald Trump.
Plus tôt dans la semaine, Trump a supprimé la protection fournie par les services secrets aux enfants du président Biden, Hunter et Ashley.
Pierre-Alain Depauw
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Aujourd’hui , les « polémiques » sortent à tout bout de champ.
Ce qu’il dit me parait assez sensé. Nous avons la Loi et l’Éthique.
En dehors de celle, communément encrée dans notre inconscient collectif, façonnée par notre identité chrétienne (d’où le problème du multiculturalisme), la Morale n’y fera rien de mieux. Pire, comme elle est aujourd’hui basée sur des principes piochés ici ou là au gré des modes ou des programmes d’ingénierie sociales et résolument choisie en dehors de notre creuset culturel et spirituel, cela apparait effectivement plus comme un danger de récupération Ayatollh(esque) ou Imam(esque).
Ouvrant la porte à des notions beaucoup plus subjectives, si l’on y prend garde, apparaitrons la délation, le procès d’intention et la suspicion de tous contre tous.
Doucement mais surement on accompagnera benoitement et béatement la mise en place d’une Nouvelle Loi Morale très éloigné de la « décence commune » originelle, mais idéale pour inspirer la terreur par la mise au ban sociétal ou à l’opprobre publique. L’accusateur médiatique (et nous connaissons sa nature) étant toujours placé dans le camp du « bien ». Faire pénétrer la morale en politique me parait très hasardeux, voyez St Just ou Robespierre!
Nous l’avons largement expérimenté sur ce blog, dans ce monde en perte de repères, les conceptions morales peuvent recouvrir des sens très différents.
L’histoire et la littérature nous mettent largement en garde contre ce genre de « vertu » trompeuse qui sert davantage d’instrument d’oppression que de réelle « avancée » sociétale.