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Donald Trump écarte les bellicistes et pro-israéliens Pompeo et Haley de son futur gouvernement

Donald Trump, Mike Pompeo et Nikki Haley
Donald Trump, Mike Pompeo et Nikki Haley

Deux hautes personnalités de la première administration Trump, bellicistes et pro-israéliens, l’ancien secrétaire d’Etat Mike Pompeo et l’ancienne ambassadrice à l’ONU Nikki Haley ne feront pas partie du futur gouvernement du 47e Président des Etats-Unis. C’est un changement majeur dans la politique internationale qui sera menée par Donald Trump.

Donald Trump prend ses distances avec l’establishment belliciste auquel Mike Pompeo, ex-directeur de la CIA, et Nikki Aley appartiennent

Donald Trump a écarté samedi la possibilité de rappeler son ancien secrétaire d’État Mike Pompeo et l’ambassadrice des États-Unis à l’ONU sous son mandat Nikki Haley pour faire partie du gouvernement qu’il doit former après son élection à la Maison-Blanche.

« Je n’inviterai pas l’ancienne ambassadrice Nikki Haley ou l’ancien secrétaire d’État Mike Pompeo, à rejoindre l’administration Trump, en cours de formation », a écrit sur son réseau Truth Social le président élu.

« J’ai beaucoup aimé et apprécié travailler avec eux par le passé et je voudrais les remercier pour le service qu’ils ont rendu à notre pays », a ajouté le milliardaire républicain, assortissant son message de son slogan Make America Great Again.

L’éloignement de ces personnalités est signe d’une nouvelle orientation de la politique extérieure au Moyen-Orient de la future administration Trump

Donald Trump prend ainsi ses distances avec l’establishment belliciste auquel ces deux « faucons » ou « néo-cons » Mike Pompeo, ex-directeur de la CIA, et Nikki Aley appartiennent. Tant Pompeo que Haley sont des figures pro-israéliennes, soutiens indéfectibles de l’État hébreu. Et juillet dernier, Pompeo avait présenté en un plan guerrier pour l’Ukraine impliquant davantage de transferts d’armes et une action ferme contre le secteur énergétique russe, ce qui, selon les analystes, était en contradiction avec les déclarations de campagne de Trump.

L’éloignement de ces personnalités est signe d’une nouvelle orientation de la politique extérieure au Moyen-Orient de la future administration Trump par rapport à la première mandature trumpienne.

Une orientation que dicte actuellement en partie un conseiller de Trump d’origine libanaise, Massaad Boulos, à l’influence grandissante. « Si Dieu le veut, mon premier déplacement sera à Beyrouth dès que possible, dans les prochains jours ou dans les deux prochaines semaines », a déclaré M. Boulos dans un entretien accordé à la chaîne LBC, deux jours après la victoire du candidat républicain.

Une orientation que dicte actuellement et en partie un conseiller de Trump d’origine libanaise, Massaad Boulos

M. Boulos a également précisé que « la politique de Trump au Moyen-Orient est de parvenir à une paix durable, et pour y parvenir, elle doit être juste et globale, avec la nécessité d’un plan économique accompagnant toute solution, car le redressement économique des Palestiniens est déterminant pour la durabilité de la paix ». M. Boulos a aussi souligné que le président élu est « contre les guerres et le meurtre de civils en général, mais lorsqu’il s’agit du Moyen-Orient, sa politique est de parvenir à une paix durable ».

Abordant le dossier du nucléaire, M. Boulos a indiqué que le président américain prépare « un nouvel accord nucléaire avec l’Iran qui sera acceptable pour les Iraniens, les pays voisins et les États-Unis ».

Washington se dirige-t-il avec ce second mandat de Donald Trump vers une politique au Moyen-Orient plus soucieuse des intérêts de toutes les parties en présence et non seulement de ceux d’Israël ? Espérons-le pour la paix dans le monde.

Francesca de Villasmundo

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