Donald Trump est parti en guerre contre le wokisme dans l’armée, l’enseignement et le sport. C’est ce qui se dessine d’après les rumeurs : finis les transgenres dans les rangs des combattants et fini l’endoctrinent arc-en-ciel des enfants.
L' »empire » de Donald Trump contre-attaque la menace wokiste. Mardi 12 novembre, Donald Trump a annoncé qu’il avait nommé Pete Hegseth pour être son secrétaire à la Défense lorsque celui-ci sera investi en janvier. Diplômé de Princeton et de Harvard, Hegseth a servi en Irak et en Afghanistan au sein de la Garde nationale du Minnesota, son État natal. Il a reçu pour ses services deux Bronze Star Medal ainsi que de nombreuses décorations militaires avant de rejoindre la chaîne conservatrice Fox News en 2014.
Pete Hegseth, futur secrétaire à la Défense et ses tatouages, Croix de Jérusalem et Deus Vult
Avec Pete Hegseth, Trump déclare la guerre aux wokisme dans l’armée : « Notre armée redeviendra grande et l’Amérique ne reculera jamais ». Pete Hegseth, résolument anti-woke, veut s’attaquer aux politiques de « diversité » : « La phrase la plus stupide sur la planète Terre dans l’armée est « notre diversité est notre force » », a déclaré Hegseth lors d’une récente apparition sur le podcast « Shawn Ryan Show ».
L’obsession pour la diversité, l’équité et l’inclusion, y compris les droits des transgenres, a érodé les valeurs militaires, estime-t-il. Il a également dénoncé le rôle des femmes au combat : « Je dis simplement que nous ne devrions pas avoir de femmes dans des rôles de combat », a déclaré Hegseth dans ce même podcast. En « abaissant les normes » pour permettre aux femmes d’entrer dans l’armée « cela ne nous a pas rendus plus efficaces, ne nous a pas rendus plus mortels, cela a rendu les combats plus compliqués. »
Pete Hegseth est connu aux États-Unis pour avoir deux tatouages qui font enrager les progressistes : une Croix de Jérusalem et l’inscription Deux Vult, qui signifie « Dieu le veut », le cri de guerre des croisés catholiques au XIe siècle de notre ère.
Retrait de l’autorisation de militaires transgenres dans l’armée
Cette semaine, le Sunday Time a révélé que l’équipe de transition de Donald Trump travaillerait sur un projet de décret présidentiel visant à revoir l’évaluation des officiers et à retirer les militaires transgenres de l’armée américaine. Des sources proches du dossier ont révélé que la nouvelle directive pourrait affecter environ 15 000 militaires transgenres, les forçant à quitter leur poste.
Un partisan pro-Trump sur X a écrit :
« Ce n’est pas une décision controversée. Les soldats transgenres ne correspondent pas aux besoins modernes de l’armée. Ils obtiendront absolument une libération médicale honorable et seront remerciés pour leur service au pays. »
L’administration Trump veut débarrasser les écoles américaines du « wokisme » et de l’« endoctrinement de gauche »
Sur le front de l’enseignement, l’administration de Donald Trump veut débarrasser les écoles américaines du « wokisme » et de l’« endoctrinement de gauche », et revenir à du bon sens : elle pourrait décider d’exclure les étudiants transgenres des protections du Titre IX, affectant les politiques sur les pronoms, les toilettes et les vestiaires, rapporte AP. Ainsi un homme biologique, même s’il se dit « femme » devra aller dans les vestiaires et toilettes masculins.
Les cours en classe sur l’identité de genre et le racisme structurel seraient également abolis. À plusieurs reprises durant la campagne, Trump a déclaré qu’il réduirait le financement de « toute école qui promeut la théorie critique de la race, la folie transgenre et d’autres contenus raciaux, sexuels ou politiques inappropriés sur nos enfants ». Il a également souligné qu’il « ne donnerait pas un cent » aux écoles exigeant des vaccins ou des masques.
« Garder les hommes hors du sport féminin »
Et dans le sport, le programme 2024 du Parti républicain mentionne bien : « Garder les hommes hors du sport féminin » parmi ses priorités les plus importantes. Trump et de nombreux républicains s’opposent à la présence de « garçons dans les sports de filles ».
Actuellement, 24 États ont des lois interdisant aux hommes qui se prennent pour des « femmes et des filles transgenres » de participer à des compétitions sportives féminines. En mars, 16 athlètes universitaires ont intenté un procès contre la NCAA pour avoir autorisé le nageur transgenre Lia Thomas à participer à des compétitions.
Si ces promesses anti-woke sont tenues en bonne partie, le futur mandat de Donald Trump pourrait sonner le glas de la déferlante wokiste dans tous les domaines. Il ne reste plus qu’à souhaiter que l’Europe mette aussi son clou pour fermer le cercueil de cette culture de mort.
Francesca de Villasmundo
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