Voici une information totalement inaperçue, découverte sur le site bénino-camerouno-suisse Ecofin, spécialisé dans l’économie africaine. Le président américain Donald John Trump devrait fixer le plafond des demandeurs d’asiles pouvant être accueillis aux États-Unis à 45 000 ont révélé des sources au sein de l’administration américaine sous couvert l’anonymat, selon l’agence Reuters. Toujours selon ces sources, le quota de demandes d’asile par région, pour l’année fiscale 2018 qui commence le 1er octobre, devrait être de :
– 19 000 pour l’Afrique
– 17 000 pour l’Asie du Sud
– 5000 pour l’Asie de l’Est et le Proche Orient
– 2000 pour l’Europe et l’Asie centrale
– 1500 pour l’Amérique latine et les Caraïbes.
Toutefois, ce chiffre de 45 000 réfugiés à pourvoir être admis aux Etats-Unis, constitue l’un des plus bas depuis la signature de la loi américaine sur les réfugiés en 1980. Le chiffre le plus bas fut on s’en serait douté, celui de l’année fiscale 2002 (suivant les attentats terroristes du 11 septembre 2001) avec seulement 27 000 admis.
Un responsable de l’administration américaine a expliqué à l’AFP :
« la sécurité de la population américaine est notre premier souci. Nous voulons avoir l’assurance que le programme d’accueil des réfugiés va à ceux qui ont le droit à cette protection et qui ne sont pas connus pour représenter un risque pour la sécurité de notre pays ». Un autre responsable gouvernemental ajoutant : « Les demandeurs d’asile seront soumis à des vérifications intensives de sécurité, biographiques et biométriques à des stades multiples, avant et après leur arrivée sur le territoire américain ».
Le processus d’obtention du statut de réfugié aux Etats-Unis prend actuellement entre 18 mois et deux ans.
Hristo XIEP
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