Après un long suspens, c’est donc Donald Trump qui a été élu : « c’est un grand honneur » a commenté le futur président sur Today de la Nbc.
« Dans le cas de Trump a-t-il été choisi pour le mieux ou pour le pire ? lit-on dans le magazine. En effet, sur la réponse le pays est profondément divisé. »
Time continue en ironisant et désignant Trump comme le « Président des États divisés d’Amérique » mais admet qu’il
« est difficile de mesurer l’échelle de ce tremblement de terre. » « Devant ce baron de l’immobilier et propriétaire de casinos devenu star d’une « réality », provocateur sans jamais avoir passé un seul jour comme élu et sans avoir jamais géré autre chose que son propre intérêt, se lèvent les ruines fumantes d’un vaste édifice politique qui, un temps, accueillait partis, politologues, donateurs, instituts de sondages, tous ceux qui ne l’avaient pas pris au sérieux et n’avaient pas prévu son arrivée. Sur ces ruines, Trump doit maintenant présider, dans le bien ou le mal. »
C’est la 90ème fois que Time désigne sa « personnalité de l’année ». En choisissant Trump, il a écarté Hilary Clinton qui arrive seconde :
« elle a fait l’histoire pendant trois décennies mais on se souviendra d’elle plus pour ce qu’elle n’a pas fait que pour ce qu’elle a fait » commente le magazine. « Une femme candidate dans une élection dans laquelle la question de genre n’était somme toute pas au centre est devenue un symbole dans une bataille dans laquelle était en jeu davantage que le symbolisme. »
Francesca de Villasmundo
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