Brésil – Trois femmes ont officialisé leur relation dans un notaire à Rio de Janeiro. C’est le deuxième « trouple » enregistrée au Brésil. En 2012, trois individus avaient formé à São Paulo le premier trio polyamoureux.

Les trois femmes vivent ensemble depuis trois ans. Le document notarial établit la séparation des biens et donne le pouvoir à chacune d’elles de prendre des décisions en cas d’éventuels problèmes médicaux de leurs « conjointes ». Le trio lesbien a également déclaré son intention de recourir à l’insémination artificielle pour obtenir un enfant et a déjà annoncé que le certificat de naissance du bébé porterait les noms des trois femmes.

Les tribunaux brésiliens n’ont pas encore statué sur ces unions civiles à trois. 

 Le notaire Fernanda de Freitas Leitão, qui a enregistré cette « union », affirme aux médias « En droit privé, ce qui n’est pas interdit est autorisé ».

L’Association brésilienne des notaires est partagée sur le sujet.  De nombreux juristes soutiennent que ce type d’union civile à trois viole la Constitution.

« Ce contrat d’union civile est sans valeur. La Constitution brésilienne prévoit expressément que l’union stable ne peut être formée que par deux personnes et la reconnaissance par la Cour suprême des unions homosexuelles se réfère aussi spécifiquement à deux personnes« , a déclaré l’avocate spécialisée en droit de la famille Regina Beatriz Tavares, qui nie la possibilité que l’enfant de ces femmes puisse avoir trois mères enregistrées.

«La polygamie au Brésil n’a pas de fondement constitutionnel. Je ne préconise pas un seul type de famille, mais le principe de l’attachement est toujours limité à des relations monogames, la société brésilienne n »accepte pas les mariages de trois personnes », affirme Beatriz Tavares.

Les députés conservateurs ont réagi au Congrès. Ils ont rappelé que la reconnaissance des unions homosexuelles ouvre de facto la porte à d’autres dénaturations du modèle familial et qu’il faut en revenir au modèle traditionnel de la famille composée d’un homme et d’une femme.

Le « polyamour » est ouvertement promu dans les grandes villes brésiliennes via notamment des événements dans des espaces publics de la ville de Rio de Janeiro.

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