Paris, le 26 juin 2024.
A PROPOS DES ELECTIONS LEGISLATIVES.
Plusieurs sympathisants ont demandé à l’Association Sainte Geneviève de prendre position au sujet des prochaines élections législatives.
En raison de son objet civique et de son implantation parisienne l’Association estime en effet qu’il est légitime qu’elle émette un avis.
Tout d’abord l’on rappellera que le salut est dans le nom du Seigneur. Cependant, comme Jeanne d’Arc qui disait que les hommes d’armes combattront et que Dieu donnera la victoire, ce rappel ne signifie pas que l’on doit se murer dans une soumission passive aux évènements. C’est pourquoi l’Association estime qu’il est a priori utile de participer à l’élection législative, et qu’il n’existe aucun obstacle de principe, notamment religieux.
A propos du suffrage, Maurras, pourtant adversaire du système électif, estimait que le moyen était petit mais qu’il fallait le jouer. De fait, s’il est improbable que le salut du pays ne vienne jamais des urnes, il est historiquement établi qu’une élection peut contribuer à un redressement ou, au contraire, à une catastrophe nationale (même si elle n’est que la traduction ou l’accompagnement d’une situation plus vaste).
Peu de candidats sont ouvertement favorables à la contre-révolution : Il convient de soutenir au premier tour les quelques personnes qui ont osé affronter le système, telles que, en région parisienne, Monsieur Alexandre SIMONNOT et Monsieur Guillaume Carlier, et, dans la Loire, Monsieur Esteveny. A eux s’ajoutent sans doute quelques autres « bons candidats » que nous ne connaissons pas. Dans ces cas, il faut voter pour ses idées et écarter la tentation du « vote utile » au profit de ceux qui, se présentant au même endroit, semblent avoir plus de chances au prix de concessions au système.
Partout, il convient de voter pour le plus national et le plus catholique, ou, à défaut seulement, pour le moins mauvais (vote de barrage).
Dans les quelques cas où tous sont également indésirables, l’abstention ou le vote protestataire (bulletin « Vive le Roi », « Vive Jeanne d’Arc » ou « Vive Pétain », mieux qu’un simple bulletin blanc) s’impose ; Cependant dans ces cas, les militants nationaux doivent se demander s’ils n’ont pas quelque responsabilité, en n’ayant pas su susciter une bonne candidature. Force des méchants ou faiblesse des bons ?
D’une façon générale, il convient de faire barrage au nouveau Front Populaire, qui n’est qu’un ramassis de révolutionnaires vendus à l’Islamisme et à la subversion migratoire et de politiciens prêts à se vendre au diable pour sauver leurs sièges.
Par ailleurs, et le premier tour semble particulièrement propice pour cela, c’est l’occasion de se débarrasser des macronistes ; gens vendus au mondialisme et au cosmopolitisme qui ont profité des circonstances pour se saisir du pouvoir et l’utiliser dans un sens toujours plus restrictif pour nos libertés.
Quant aux candidats du Rassemblement national ou de tout autre groupe se prétendant comme national, notre soutien devrait naturellement aller vers eux. Il convient cependant d’examiner ces candidatures au cas par cas afin d’écarter des candidats qui auraient pris des positions contraires à la contre-révolution ou au catholicisme.
La mouvance « nationale » n’est malheureusement pas totalement exempte d’infiltrations de représentants de sectes ou de minorités qui poursuivent leurs buts particuliers. Nul ne peut servir deux maîtres. L’attitude des candidats en matière de politique étrangère doit être particulièrement observée : nous élisons des députés français, non des Russes ou des Ukrainiens, des Israéliens ou des Palestiniens. Comme disait Maurras : « la France, la France seule. » L’on doit rejeter absolument tout partisan de la guerre. Les Français ne doivent pas risquer de mourir pour le Donbass ou pour Gaza.
En toute hypothèse l’Association restera active et vigilante.
Ainsi, en cas d’accession au pouvoir du Rassemblement national, tentera-t-elle, que ce soit en accord ou en opposition avec le gouvernement, de faire prévaloir une politique contre révolutionnaire qui seule peut assurer le redressement de notre patrie bien-aimée.
Vive le Christ-Roi ! Vive la France !
Franck Bouscau, Président de l’Association Sainte-Geneviève.
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