Les États, selon la Cour, ont
« une marge de manœuvre limitée quand sont en cause l’intégrité physique et l’identité sexuelle des citoyens. Le fait de subordonner la reconnaissance de l’identité sexuelle des personnes transgenres à la réalisation d’une opération ou d’un traitement stérilisant qu’elles ne veulent pas subir équivaut à subordonner le plein respect de la vie privée à la renonciation du plein respect de l’intégrité physique. »
Dans les cas soumis aux juges de la Cour Européenne il s’est créé dit-elle
« une rupture dans le juste équilibre entre les intérêts généraux et ceux individuels que les États sont tenus de respecter. La condition d’irréversibilité de la transformation de l’apparence physique doit être considérée comme un manque de respect de la part de l’État à son obligation de garantir le respect de la vie privée. »
En bref, pour changer de sexe il suffit de le penser. La Cour Européenne des droits de l’homme, et on le savait déjà mais ceci en est une nouvelle preuve, est une courroie puissante de transmission de la théorie du genre à l’état pur selon laquelle pour être homme ou femme il suffit de se percevoir tels.
Et elle ose parler de « juste équilibre » alors qu’on est en plein déséquilibre…
Francesca de Villasmundo
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