Neuralink, la société de puces cérébrales d’Elon Musk, a annoncé que la Food & Drug Administration (FDA) des États-Unis avait approuvé des essais sur l’homme de ce projet transhumaniste.
« C’est le résultat d’un travail incroyable de l’équipe Neuralink en étroite collaboration avec la FDA et cela représente une première étape importante qui permettra un jour à notre technologie d’aider de nombreuses personnes », annonce le communiqué de Neuralink sur Twitter.
« Le recrutement n’est pas encore ouvert pour notre essai clinique. Nous annoncerons plus d’informations à ce sujet bientôt ! », précise Neuralink, comme si les volontaires se pressaient au portillon pour servir de cobaye du transhumanisme et se faire greffer une puce électronique dans le cerveau.
La fusion de l’homme et de l’intelligence artificielle
Neuralink est un projet passionnel pour le milliardaire Elon Musk depuis 2016. Le magnat de la technologie a déclaré dans le passé que la connexion du cerveau humain à un ordinateur est prometteuse pour un large éventail d’applications. Comme le mal est toujours avancé sous l’apparence d’un bien, Elon Musk met systématiquement en avant des promesses de restaurer la vue chez des aveugles ou la fonction motrice chez des patients handicapés, grâce au contrôle mental via un appareillage électronique.
Elon Musk affirme sans rire que ce n’est qu’en « fusionnant » avec l’Intelligence Artificielle (IA) que les humains développeront la capacité de se protéger d’un contrôle de la société par l’Intelligence Artificielle. Sauf que les personnes greffées et « augmentées » d’intelligence artificielle et autres accessoires connectés, conformément au plan transhumaniste, ne seront plus des êtres humains tels que créés par Dieu mais des cyborgs imaginés par des scientifiques prométhéens.
Essais catastrophiques sur des singes
L’implant cérébral expérimenté sur des animaux s’est jusqu’ici avéré tout sauf concluant. Certains singes auxquels des savants ont greffé une puce électronique ont réussi à déplacer des curseurs d’ordinateur. Mais 15 des 23 singes implantés seraient morts d’hémorragies cérébrales, d’automutilation ou d’éruptions cutanées sanglantes entre 2017 et 2020.
Neuralink n’est pas la première entreprise à lancer des essais sur l’homme avec une interface cerveau-ordinateur. En 2022, la société de technologie basée à New York Synchron, financée par les milliardaires Bill Gates et Jeff Bezos, a déjà déployé son premier appareil de lecture mentale chez un patient américain dans le cadre d’un essai clinique.
Agenda parallèle
Par ailleurs, qui pourra croire que par un simple fait du hasard, le feu vert de l’administration des Etats-Unis pour la phase d’expérimentation du puçage électronique de cerveaux humains a été accordé à Neuralink au moment ou Elon Musk avouait ne pas contrôler la censure sur Twitter et en confiait la direction à Linda Yaccarino, une éminente membre de la direction du Forum économique mondial de Davos ?
Pierre-Alain Depauw
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