Le jour de la Pentecôte, 17 mai dernier, le ‘frère’ Christian Matson, un soi-disant moine catholique originaire du Kentucky, a fait son « coming out » en révélant à Religion News Service sa « transidentité », c’est-à-dire sa transition de femme à homme. Une démarche que son supérieur connaissait avant la prononciation de ses vœux et a approuvée.
L’évêque conciliaire John Stowe a accepté qu’un homme transgenre devienne moine ermite dans son diocèse
Christian Matson est, officiellement, connu pour être un ermite diocésain catholique du Kentucky. Le vendredi 17 mai, Matson a déclaré à Religion News Service qu’il avait l’intention, le dimanche de la Pentecôte suivant de se « déclarer publiquement transgenre », c’est-à-dire de révéler publiquement qu’il est une femme biologique. Nous pouvons être sûrs que ce n‘était pas le Saint Esprit qui a éclairé le faux moine durant toutes ces années. Car faux, tant homme que moine, il l’est !
RNS continue l’histoire de Matson :
« Élevé dans l’Église presbytérienne (États-Unis), Matson s’est converti au catholicisme en 2010 – quatre ans, a-t-il noté, après avoir fait la transition à l’université, une étape qu’il considère comme faisant partie de son « historique médical » plutôt que comme « une partie centrale de mon identité personnel ». Après sa conversion, Matson s’est senti appelé à exercer son ministère auprès des personnes travaillant dans le domaine des arts. (…) En 2020, Matson a envoyé à Stowe (évêque du Kentucky) une lettre, lui faisant part de son statut d’homme transgenre, de sa vision d’une communauté d’artistes et de son attrait pour la vie religieuse. Stowe a répondu immédiatement, exprimant son ouverture. »
L’ouverture au monde, à ses us et à ses coutumes, débutée au moment du concile Vatican II, atteint des summums de profanations, de sacrilèges, de blasphèmes
Et ainsi Mgr John Stowe a permis à cette femme biologique de devenir moine ermite :
« Matson est entré au noviciat dans un monastère bénédictin en 2021, continue RNS. Enfin, en août 2022, Matson a prononcé ses premiers vœux d’ermite diocésain – un engagement d’un an – sous la direction de Stowe. »
Le faux moine a renouvelé ses vœux en 2023, toujours avec l’aval de Stowe.
RNS conclut :
« Matson, qui est également un oblat bénédictin, estime qu’il est la première personne ouvertement transgenre à occuper ce poste dans l’Église catholique. C’est une affirmation difficile à confirmer, même Stowe a déclaré à RNS qu’il ne savait pas avec certitude si Matson était le premier, mais le statut de Matson est pour le moins très inhabituel ».
L’Eglise conciliaire transite ainsi par toutes les couleurs du lgbétisme. De gay-friendly, la voilà devenue trans-friendly. L’ouverture au monde, à ses us et à ses coutumes, débutée au moment du concile Vatican II atteint des summums de profanations, de sacrilèges, de blasphèmes, mais en toute logique, portée qu’elle est par l’idéologie du progressisme qui implique une adéquation aux modes du moment. Et le moment de Notre Temps est déterminé par la révolution arc-en-ciel.
Matson approached a canon lawyer to discuss his options and was told that only two aspects of Catholic life were categorically off the table: marriage and the priesthood. https://t.co/ZQSLClb1T1
— RNS (@RNS) May 21, 2024
Il faut fuir l’Eglise conciliaire et ses « sacrements bâtards » comme les appelait Mgr Lefebvre
L’histoire du faux ‘frère’ Christian Matson, révélée par Religion News Service, est révélatrice de la folie qui habite cette nouvelle Eglise évolutive, apostate, en rupture avec la Tradition, et, parce qu’à la remorque du monde anti-chrétien qui fait la loi aujourd’hui, avec la loi naturelle. Indubitablement, on peut se demander combien de faux prêtres transgenres existent dans l’Eglise officielle et administrent des sacrements qui n’en sont pas… Cette révélation a donc un mérite : de montrer à quel point il faut fuir l’Eglise conciliaire et ses « sacrements bâtards » comme les appelait Mgr Lefebvre. « Cette nouvelle Eglise, qu’ils ont désormais qualifiée eux-mêmes de conciliaire, se détruit elle-même » disait encore, en 1976, Mgr Lefebvre, et comment ne pas prendre la mesure de cette destruction avec de telles histoires.
Et le grand archevêque, dans une vision ‘prophétique’ du désastre annoncé, continuait : elle « est schismatique parce qu’elle a pris pour base de sa mise à jour des principes opposés à ceux de l’Eglise catholique ». Des principes mondains, anthropocentriques, oublieux des droits de Dieu, qui mènent aujourd’hui l’Eglise conciliaire à accepter des mœurs innommables.
Francesca de Villasmundo
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