M. l’abbé Laurent Goy desservant Saint-Martin-de-Coligny peut

continuer de dire la messe de saint Pie V pendant encore trois ans.

Le couperet de Traditionis Custodes est encore tombé dans le département de l’Ain, diocèse de Bellay-Ars, où  Mgr Pascal Roland avait annoncé en juillet 2022 « interdire la messe tridentine au sanctuaire du curé d’Ars » à l’occasion du pèlerinage de rentrée du séminaire de la Fraternité Saint-Pierre.

En octobre 2022,  une lettre signée de l’Ordinaire, envoyée aux prêtres et aux diacres du diocèse, indiquait « qu’il n’est plus possible d’utiliser les livres liturgiques édités avant le concile Vatican II pour la célébration des sacrements dans les paroisses et chapelles du diocèse de Belley-Ars », suivant donc les décrets du Vatican.

Avec une dérogation cependant relate nos confrères du progres.fr qui viennent de publier un article sur le sujet intitulé « Ces catholiques qui ne veulent pas abandonner la messe en latin« .

Avec tout de même une exception, justifiée par une volonté de « mansuétude vis-à-vis des personnes qui ont besoin d’encore un peu de temps ». Celle-ci concerne les messes réalisées par l’abbé Goy à l’église de Saint-Martin-de-Coligny. Il peut continuer les rites tridentins pendant encore trois ans. Avec une condition : que chaque premier dimanche du mois, la messe soit célébrée avec le missel actuel, que ce soit en latin ou non, et ce depuis la fin du mois de novembre.

« L’objectif n’est pas de surveiller tout le monde en permanence »

« On ne souhaite pas faire les choses de manière brutale, précise le vicaire général. On sait qu’il y a un groupe attaché à l’abbé et à la forme traditionnelle. On mise sur l’intelligence collective pour que la transition se fasse. » Malgré tout, il explique que l’objectif du diocèse n’est pas de faire la police des messes. « J’espère qu’il respecte cet engagement, dont nous avions commencé à discuter un an avant son annonce officielle, mais c’est difficile de vérifier… On ne fonctionne pas comme le monde, on fonctionne dans la confiance. » De son côté, l’Abbé Laurent Goy nous a indiqué n’avoir « rien à ajouter » aux propos de sa hiérarchie.

Et voilà comment, une fois de plus, les admirateurs de François sabotent ce qu’il reste de vivant dans l’Eglise avec des accents de mansuétude et de miséricorde qui sonnent aussi vrais que l’amour de Macron pour son peuple.

Sources : leprogres.fr via le FC

(1) Autres articles concernant le dossier “Traditionis custodes” : 

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