Ce matin, MPI vous révélait que de nouvelles applications vont, dans de nombreux pays, permettre le traçage des citoyens sous couvert de « sauver nos vies ». Un sauvetage qui est synonyme de naufrage pour nos libertés fondamentales et individuelles, pour un temps disent ces technocrates-politiciens, un temps qui risque bien de s’éterniser, n’en doutons pas.
En Italie, ce « tracking » passera certainement par ordonnance ou décret ministériel, malgré l’hostilité de nombreux Italiens, relayée par des partis politiques souhaitant sur ce sujet fondamental un débat et un vote parlementaires.
En France, le même scénario disions-nous, semble se profiler. En effet, lundi dernier, le député Gilles Le Gendre, patron du groupe LREM à l’Assemblée nationale, montrait sur RTL son aversion concernant un vote sur la question au Parlement. Il déclarait ne pas voir « comment un vote apporterait quelque chose de supplémentaire par rapport à un débat ». Et informait les Français que le gouvernement avait décidé sur cette question pourtant primordiale pour la défense de leurs libertés qu’il n’y aurait pas de vote.
La dictature En Marche est en marche sans complexe !
Le patron des députés #EnMarche refuse que le traçage des Français soit voté au Parlement car… tout le monde ne sera pas d’accord ! Sommes-nous encore en démocratie !?
Le tracking menace nos libertés individuelles, je souhaite voter CONTRE à l’Assemblée ! #Confinementjour35 pic.twitter.com/1siPN7fXZ4— N. Dupont-Aignan (@dupontaignan) April 20, 2020
Francesca de Villasmundo
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