La pression monte de toutes les institutions européennes contre le Brexit. Le vieux continent a beau avoir inventé la démocratie et le pouvoir du peuple pour le peuple, les élites de l’establishment politique se repaître du mot Liberté qu’ils ont continuellement à la bouche, les peuples ne sont pour autant pas plus libres de choisir de rester ou non dans l’Union Européenne. Un des choix est encensé, l’autre maudit !
En théorie, les Britanniques peuvent décider de sortir de l’UE. Mais en pratique ce choix est quotidiennement critiqué et soumis à une rafale d’avertissements négatifs. Tout récemment, c’est la Banque Centrale Européenne qui est montée au créneau contre le Brexit. Son président Mario Draghi, militant pour le maintien du Royaume-Uni au sein de l’UE, avait, début juin, affirmé que l’institution était prête à « toutes les éventualités » en fonction de l’issue du référendum britannique sur le Brexit. « Il y a un certain temps déjà nous avons demandé à voir les plans des banques », a déclaré Danièle Nouy, la présidente du superviseur des banques européennes, le SSM, institution chapeautée par la Banque centrale européenne. « Nous testons ces plans, nous nous assurons qu’ils sont suffisants eu égard aux vents contraires que pourraient susciter sur le marché » un « non » des Britanniques au référendum du 23 juin sur l’appartenance de leur pays à l’UE », a-t-elle déclaré devant la commission des Affaires économiques du Parlement européen.
« Les risques à la baisse, lit-on dans le bulletin de la banque centrale, sont connexes à l’évolution de l’économie mondiale, à l’éminence du référendum sur le maintien du Royaume-Uni dans l’UE et à d’autres risques géo-politiques. »
Francesca de Villasmundo
http://www.secoloditalia.it/2016/06/bce-contro-brexit-se-passa-rischio-crescita-tutta-leurozona/
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