Les fondations jésuites ont reçu plus d’un million et demi de dollars de George Soros, et l’une d’entre elles le compte comme partenaire. La campagne des Open Society Foundations continue de conditionner sous le pontificat bergoglien l’Église officielle et conciliaire et de modifier sa doctrine.

C’est le journal en ligne Aciprensa qui a dévoilé le pot aux roses le 8 septembre dernier. Sans susciter de réaction tant de Piazza del Gesù, le siège général de la Compagnie de Jésus, que de la Maison Sainte-Marthe, où vit le jésuite en blanc, pape François. 

Pourtant George Soros est connu mondialement pour être le philanthrope bienveillant et bienfaiteur de l’avortement gratuit, de l’euthanasie, de la libéralisation de la drogue, de l’idéologie colonisatrice Lgbtqi+. Mais personne, du pape au Général des Jésuites, ne trouve rien à redire à ce qu’il subventionne des fondations qui se disent « catholiques ».   

La découverte d’Aciprensa de ces derniers jours déchire encore un autre voile sur le degré de pénétration effective de Soros et de ses « bonnes intentions » envers le Saint-Siège.

La Fondation du service jésuite pour les réfugiés, une œuvre d’éducation et d’aide pour les pauvres et les nécessiteux du monde vieille de quarante ans, a reçu 176 452 $ en 2018 dans le but de « soutenir les droits des migrants » en Amérique latine et dans les Caraïbes.

On le sait, Soros n’est pas avare, encore moins s’il veut « infiltrer » les œuvres caritatives des autres. En 2016, il a donc fait don de la bagatelle de 75 000 $ puisés dans la fondation George Soros au Service des Jésuites pour les Migrants en Espagne (SJM – Espagne), suivis en 2018, de 151 125 $.   Pour le Programme d’enseignement supérieur des Jésuites américains (JWL), il a versé 890 000 $ en 2016 et 410 000 autres en 2018. Cette organisation est la seule à attribuer sur son site Internet le rôle de « partenaire » aux Fondations Open Society. Dans les autres sites officiels certains ont préféré masquer la page des partenaires ou ne pas mentionner la fondation bienveillante de Soros.

En tout, les fondations et organismes de bienfaisance des Jésuites ont reçu un joli butin de 1 702 577 $ au cours des quatre dernières années de la part de Soros. Et cela dans un but uniquement de charité, à des fins communes… Des fins communes qui sont timbrées idéologiquement à gauche, immigrationnistes, progressistes, sociétales…

Aciprensa a interrogé trois fondations jésuites sur leurs liens avec le ‘philanthrope’ magnifique. Seuls les responsables du Programme d’enseignement supérieur et universitaire des Jésuites américains (JWL) ont répondu le 5 septembre : rien n’a été déclaré sur les dons généreux de Soros pour des « raisons de confidentialité ». Une « confidentialité » qui empêche les étudiants intéressés par les bourses offertes par les Jésuites de connaître leur ‘bienfaiteur’.

Que Soros soit l’un des financiers les plus obsédés par la libéralisation de l’avortement et de l’idéologie arc-en-ciel, qu’il soit l’acteur principal de la campagne relativiste dévastatrice qui est en train d’éradiquer d’Irlande ses racines chrétiennes, et qu’il veuille mettre en œuvre le même programme en Argentine, au Mexique, en Colombie, au Brésil, en Pologne, en Hongrie, à Malte et en plusieurs pays africains ne semble pas poser de soucis aux Jésuites, dont l’actuel pape est le représentant le plus notable. Les faits présentés par Aciprensa montrent qu’il existe bien une alliance de fait entre la Compagnie de Jésus, totalement moderniste et progressiste, et ce grand ‘bienfaiteur’ de l’humanité qui peut ainsi conditionner, grâce à l’écoute qu’accorde le pape François à ses confrères de la Compagnie, la doctrine de l’Eglise officielle sur les thèmes de la vie, du mariage, de l’éducation et de la morale, et ainsi influencer le monde dit catholique.  Tout le monde sait combien Soros  a dépensé d’argent pour essayer de conditionner la doctrine, déjà hautement progressiste d’ailleurs mais pas encore assez, de l’Eglise conciliaire et de changer sa sensibilité doctrinale par des dons. Deux exemples : 200000 $ en 2018 donnés pour soutenir le Catholic for Choices et 650 000 $ donnés aux deux groupes jésuites américains, PICO et Faith in Public Life, afin de peser sur la visite du pape François aux États-Unis en 2015.

On peut se demander, en outre, pourquoi l’actuel pape censure, interrompt et interdit les processions ou les dons de la mafia (parce que la mafia tue et extorque des innocents) et accepte en silence les prébendes de Soros. Ce dernier serait-il moins coupable quand il promeut l’avortement que les mafieux qui tuent des innocents ? L’argent de Soros aurait-il moins d’odeur que celui de la mafia ? 

Dans la doctrine catholique, il est interdit d’appartenir à la franc-maçonnerie. Or ce péché grave est également commis par ceux qui collaborent avec ceux qui « complotent contre l’Église » et Soros en est explicitement un, même si le pape François, et ses comparses jésuites, ne le reconnaissent pas comme tel…

Francesca de Villasmundo 

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