Les mots sont galvaudés, ce n’est pas nouveau. En politique, pour affaiblir un adversaire, il faut le « diaboliser ». Le terrorisme intellectuel a longtemps visé avant tout la droite nationale, réduite au mieux au qualificatif « d’extrême droite » quand il ne s’agit pas de la relier aux « heures sombres de l’Histoire ».
Sur cette pente fatale, la paisible récitation d’un chapelet devant un avortoir s’est muée, dans la novlangue, en une « agression » intégriste contre la femme.
Depuis quinze mois, le simple fait de défendre la Famille équivaut à être montré comme « intégriste » et « homophobe ».
L’affaire Dieudonné a également illustré l’évolution du langage puisque les partisans de l’humoriste, parmi lesquels des noirs et des arabes, se sont instantanément retrouvés du côté de « l’extrême droite ». Tout comme les mamans musulmanes qui ont à l’une ou l’autre occasion retiré leurs enfants des écoles en signe de protestation contre la théorie du genre.
Le conflit israélo-palestinien exporté en France apporte de nouveaux exemples des échanges d’anathèmes.
Pour Roger Cukierman, président du CRIF, « Le NPA est devenu le nouveau parti antisioniste, pour ne pas dire antisémite« . Amusant quand on sait l’obsession du NPA de traiter le FN et les Le Pen… d’antisémites.
Quant au député communiste Jean-Jacques Candelier, il qualifie la Ligue de Défense Juive (LDJ) de « criminelle » et de « fasciste » et lance une pétition réclamant sa dissolution qui a déjà rassemblé plus de 40.000 signatures pour « dissoudre ce groupe fasciste et raciste qui terrorise la population» . Du reste, quelques tweets de la LDJ ne manquent pas de donner de l’eau au moulin du député communiste…
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