Vainqueur du Tour 2013, le Britannique d’origine kényane Christopher Froome a pris la décision d’abandonner l’épreuve au cours de la cinquième étape de la Grande Boucle, ralliant Ypres à Arenberg, mercredi 10 juillet, après deux chutes heureusement sans conséquence aux trentième et quatre-vingt-cinquième kilomètres.
Quelques journalistes ont noté que l’abandon s’était produit a proximité du lieu de la bataille de Bouvines, dont la France commémore cette année le huit-centième anniversaire. Le 27 juillet 1214 en effet, le roi de France Philippe-Auguste écrase à cet endroit une coalition ennemie menée par le roi d’Angleterre Jean-sans-Terre, et consolide pour longtemps l’autorité des Capétiens en France. Au contraire, Jean-sans-Terre est contraint de concéder peu après la Grande Charte à ses vassaux, prélude à la dilution de l’autorité royale en Angleterre.
Que le principal représentant britannique, favori de l’épreuve, abandonne le Tour près de Bouvines l’année même du huitième centenaire de la bataille n’est sans doute qu’un simple hasard.
A moins que notre bonne terre de France, moins oublieuse de son ancienne gloire que beaucoup de ses fils aujourd’hui, n’ait malicieusement voulut rappeler à tous la mémoire de son prestigieux passé. Une façon pour elle, pleine d’humour, de célébrer l’anniversaire.
Ou bien à défaut d’humour, comme un cri de détresse et un acte de résistance devant l’abandon progressif de notre souveraineté au profit de la puissance anglo-saxonne.
Et c’est ainsi que l’on verra tranquillement dans l’abandon de Froome un message envoyé par la France au gouvernement contre le traité transatlantique.
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