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Totalitarisme LGBT : l’inversion des preuves

lgbt_justiceIl s’agit d’un véritable système de délation tel que Staline avait institué pour débusquer les opposants au bolchevisme. Un enfant du nom de Pavlik Morozov (13 ans) avait été présenté par le communisme comme un héros de l’URSS : il avait dénoncé aux autorités soviétiques son propre père ; celui-ci fournissait des faux-papiers à des koulaks pour qu’ils évitent l’exil : celui-ci mourût en déportation. Les koulaks étaient des paysans qui s’opposaient à la spoliation de leurs terres par les bolcheviques. C’est sans doute sur ce modèle de délation que la Catalogne s’inspire.

Cette province espagnole semi-autonome, a diffusé un numéro téléphonique très simple en trois chiffres, anonyme et gratuit, pour dénoncer toute parole ou actes pouvant être considérés comme « homophobes ». Une véritable dictature de la pensée dirigée par LGBT. En effet, il n’appartient pas à l’accusateur de prouver la véracité de ses dires ; mais à l’accusé de donner la preuve du contraire. Par comparaison, imaginez que votre voisin vous accuse de vol, ce n’est pas à lui de prouver son accusation mais à vous de démontrer que celle-ci est fausse. Une incroyable atteinte à la liberté de pensée et de s’exprimer ; celle-ci étant reconnue en toutes lettres dans la « Déclaration Universelle des Droits de l’Homme » ( ?). Une véritable gaystapo s’est ainsi mis en place et sévira comme en URSS : une surveillance de la pensée et des paroles. En effet en Catalogne, toute délation d’homophobie entraîne des poursuites judiciaires.

Jean-Pierre Dickès

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