C’est le phénomène cinématographe de ce début d’été : Top Gun Maverick porté par l’inoxydable Tom Cruise est rentré dans le cercle très fermé des films récoltant plus d’un milliard de dollars de recettes dans le monde.
On le sait, le succès commercial d’un film n’est pas gage d’une réussite artistique. Il n’y a qu’à voir les scores des films Marvel pour s’en convaincre, aussi mauvais d’un point de vue scénaristique que pervers au niveau de l’idéologie qu’ils véhiculent.
Mais dans le marasme hollywoodien actuel fait de déconstruction et de culture « woke », Top Gun Maverick fait office d’exception, voire même de contrepied.
A l’heure où les grandes figures du cinéma sont déconstruites tels le James Bond de Daniel Craig, dépressif et alcoolique, et que ces derniers sont remplacés par les figures d’anti-héros tels Deadpool vulgaire et amoral, Top Gun Maverick nous propose un retour en force de la figure du héros qu’on nous dénonce depuis quelques années : celle de l’homme blanc « cisgenre » de plus de 50 ans.
Le personnage du film se confond d’ailleurs avec son interprète. Tom Cruise, 60 ans, est une super star d’un autre temps qui tend à être éclipsé par d’autres acteurs plus jeunes, moins talentueux mais plus conformes à l’idéologie progressiste véhiculée dans l’industrie du cinéma. De même, Maverick est un pilote de chasse que l’on pousse vers la sortie pour le remplacer par des drones sans âmes et qui obéissent sans sourciller aux injonctions. Mais Maverick et Tom Cruise nous l’assure, il faudra encore compter sur eux quelques temps. Et le succès du film est là pour nous le confirmer.
Ce succès peut s’expliquer par le simple fait que le film soit bon avec une intrigue captivante, des personnages bien écrits, ainsi que des effets visuels réalistes tranchant avec la surenchère d’effets spéciaux indigestes que l’on peut retrouver ailleurs. Selon les témoignages, certains spectateurs louent un film « à l’ancienne », sur la forme mais également sur le fond.
Maverick est la figure du chevalier vertueux dont le destrier est un avion de chasse. Instructeur pour Top Gun, il se comporte comme un bon père de famille avec ses élèves, les poussant dans leurs retranchements sans jamais leur demander quelque chose qu’il ne pourrait pas faire lui-même. Il a le souci du succès de sa mission et de préserver la vie de ceux qui lui sont confiés. Le film nous parle donc de valeurs oubliées tels que le courage, la camaraderie, le dépassement de soi et l’esprit de sacrifice. On est loin de la culture « woke » et de ses personnages féministes, non binaires, agenrés, métissés et déprimés. Si une femme pilote est bien présente dans le film, elle n’a aucun ressort idéologique et ne sert qu’à donner un peu plus de présence féminine au film.
Top Gun Maverick s’avère donc être plus qu’un excellent divertissement. Il s’agit d’une véritable ode au monde d’avant qui n’a pas dit son dernier mot et qui s’avère être la seule alternative au monde qu’on nous impose. Le retour au réel est possible car il ne peut pas en être autrement !
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