Tommy Robinson a été arrêté, jugé et condamné à 13 mois de prison vendredi 25 mai en l’espace de cinq heures, à Leeds en Angleterre. Le crime de Tommy Robinson, fondateur de l’English Defence League : couvrir l’ouverture du procès du gang de pédophiles d’origine pakistanaise dans la ville de Telford (comté de Shropshire). Il est condamné pour « atteinte à l’ordre public »

Il a été interpellé alors qu’il faisait un reportage sur les marches du tribunal. Ce procès se tenait dans un contexte tendu. Les autorités britanniques sont accusées d’avoir couvert les actes pédophiles de ce réseau de proxénètes racistes identifié depuis de longues années. Leur procès était du reste censé se tenir à huit-clos et toute publicité avait été interdite par un arrêté du juge.

La nouvelle de l’arrestation de Tommy Robinson, militant nationaliste anglais, s’est rapidement répandue via les réseaux sociaux et les médias, suscitant de vives réactions en Europe et dans le monde. Une pétition demandant sa libération, rédigée en huit langues et adressée à Theresa May, première ministre britannique, cumulait plus de 540 000 signatures le 31 mai. Il s’agit là d’une atteinte à la liberté d’expression et de couverture médiatique. Si ce procès de Telford avait concerné des militants d’extrême-droite, tous les médias du système auraient été aux premières loges mais comme il est relié à l’immigration-invasion, le silence est imposé !

En Angleterre, plus de cent personnes ont manifesté devant le 10, Downing Street, soutenues par certains membres de l’UKIP (parti pour l’indépendance). En Allemagne, l’AFD réclamait que l’asile politique soit accordé à Robinson, tandis que Geert Wilders, chef de la droite nationaliste néerlandaise et alliée de Marine Le Pen, considérait que « le Royaume-Uni se comporte comme l’Arabie saoudite ». La droite américaine s’est largement exprimée elle aussi, par la voix de “Breitbart News”,  ou encore de Donald Trump Jr., fils du président qui lui twittait son soutien. En France, des voix se sont également fait entendre et des rassemblements sont prévus à Paris, Bordeaux et Montpellier.

Francesca de Villasmundo

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