Three-Days-to-Kill-MPIMalgré ses 59 ans, Kevin Costner se retrouve de nouveau à la tête d’affiche d’un thriller comme un des acteurs principaux. Pour ce film, nous retrouvons un réalisateur américain McG et un scénariste français Luc Besson. C’est donc du franco-américain qui parait à l’écran. La presse a préféré donner une vision négative d’un film qui pourtant tient la route et reste un bon divertissement.
On peut parler d’une réussite pour cette alliance franco-américaine et il faut reconnaître que c’est bien la France qui est mis à l’honneur. Si Kevin Costner interprète Ethan Renner, un agent de la CIA, toutes les scènes sont tournées à Paris ou dans des studios français à part le début et la fin. Il faut croire que Peugeot cherche à redorer son image et se faire un peu de publicité. Ainsi les principales voitures du film sont une RCZ, une 208 gti et même un vélo le LC11. Ce n’est pas souvent qu’on voit des voitures françaises dans un thriller surtout américain qui nous habitue à des voitures de gros calibre. Pour l’anecdote, la promotion du film s’est faite notamment aux USA grâce à une vidéo spéciale qui a été diffusée durant le Super Bowl XLVIII, la grande finale de la ligue nationale de football américain, l’un des plus grands événements sportifs des USA.
On aurait presqu’envie de dire que l’histoire principale de l’intrigue n’est que secondaire. D’ailleurs, elle fait preuve de peu d’originalité dans sa trame mais ce n’est plus tellement ce que l’on regarde. « Tuer ou mourir », voilà le deal. Ethan apprend qu’il a un cancer et qu’il n’a plus que trois à six mois à vivre. Plus apte au service, il retourne chez lui en France et cherche à renouer les liens avec sa femme et sa fille qu’il a laissé pendant plusieurs années. Seulement la CIA a de nouveau besoin de lui car il est le seul à pouvoir exécuter la mission qui ne doit pas durer plus de trois jours. En échange, il aura un traitement expérimental qui pourra le guérir du cancer. Alors qu’il vient de promettre à sa femme qu’il a arrêté, il se laisse tenter pour pouvoir passer le restant de ses jours avec sa famille et essayer de rattraper le temps perdu…ce qui va donner lieu à quelques imbroglios parfois cocasses…
Il faut le reconnaître le film a vraiment des scènes marrantes avec de l’humour et on dirait presque que les méchants ne sont pas si méchants que ça même si le principal reste vraiment sans pitié. Ethan lui-même n’a pas la carrure d’un agent de la CIA froid et sans état d’âme. Son but principal est de tenter de renouer avec sa fille qui est en pleine adolescence et qui se demande pourquoi son père débarque du jour au lendemain alors qu’elle ne l’a pas vu depuis des années et qu’il se contentait d’un coup de fil pour son anniversaire. Les choses sont moins compliquées du côté de sa femme, qui lui est restée fidèle et qui accepte beaucoup mieux son retour surtout en sachant sa mort prochaine. Parfois maladroitement mais de manière non moins touchante, Ethan essaye de se faire pardonner à tel point qu’on suit presqu’avec plus d’intérêt ses efforts en attendant le moment où la glace va se briser.
Sans doute pas un grand thriller car après tout le scénario n’apporte vraiment rien de nouveau mais on se laisse emporter par les paysages parisiens, l’histoire entre son père et sa fille, les moments drôles et on apprécie le côté humain de cet agent de la CIA. Kevin Costner n’a rien perdu de son talent. Three days to kill reste un bon divertissement même s’il ne figurera pas dans les annales du cinéma.

Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !

MPI vous informe gratuitement

Recevez la liste des nouveaux articles

Je veux recevoir la lettre d'information :

Nous n’envoyons pas de messages indésirables ! Lisez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

Les commentaires sont fermés

Abonnez-vous à CARITAS !

Le numéro 2 de la revue Caritas est enfin disponible en prévente sur MCP !

Militez,

En achetant le n°1 de CARITAS : Lutter contre la haine anticatholique

En s’abonnant à cette revue : la revue CARITAS !