Donald John Trump a donc été élu Président des Etats-Unis, raflant par ailleurs les 8 grands électeurs de Louisiane. Au même instant, David Duke concourrait par les sénatoriales sous l’étiquette républicaine dans l’état du Pélican, ce qu’il avait déjà fait en 1991.
Agé maintenant de 66 ans, « The Duke » est donne comme l’un des candidats qualifiables pour le second tour (le système sénatorial de la Louisiane est unique aux Etats-Unis, il n’y a pas de primaires et les élections se font à deux tours). Il est arrivé en 7e position avec 3 % des voix. Pendant la campagne des primaires, il n’avait pas ménagé son soutien à Trump, tout comme un autre militant nationaliste, John de Nugent, à Pittsburgh, et ce, suscitant des amalgames médiatiques sans aucun impact sur le score de « The Donald »
Hasard du calendrier, Trump a été élu le jour de l’attentat qui coûta la vie de Huey Pierce Long, le 8 novembre 1935. Long était en quelque sorte le Trump des années trente. Gouverneur de Louisiane, ayant soutenu activement Franklin Delanoë Roosevelt, Huey Long est dans cet article « The Duckling » (le caneton). Pourquoi ? Parce que l’un des neveux de Donald Duck, Hubert « Huey » Duck (Richard « Riri » Duck en français, celui qui a la casquette rouge), a été nommé en son hommage par Walt Disney (les deux autres canetons, Deuteronomy « Dewey » et Louis « Louie » – Firmin « Fifi » et Louis « Loulou » en français, l’ont été en hommage au maire de New York Thomas Edmund Dewey et à l’animateur de chez Disney Louie Schmitt).
Huey Pierce Long fut probablement l’homme politique américain qui menaça le plus le système. Né à Winnfield le 30 août 1893, ce fils de fermiers devint avocat puis fut élu en 1918 dans sa Louisiane natale à la State Railroad Commission, un organisme moribond qui sous sa férule devient la puissante Public Service Commission où il ne manqua pas une occasion d’attaquer la toute-puissante Standard Oil et son patron Rockefeller… Après un échec en 1924, il devient gouverneur de Louisiane en 1928 avec un programme progressiste([1]). Réélu en 1932, il soutint alors Roosevelt aux présidentielles, mais se brouilla bien vite avec lui, le jugeant top lié à la haute finance. Ami des pauvres, Long voulut taxer les fortunes de plus de 5 millions de $ et les revenus annuels de plus de 1 million de $([2]). Il s’attira alors la haine farouche de la haute finance juive qui le qualifia de « fasciste » sous prétexte qu’il était devenu incontesté dans son état.
Il annonça alors son attention de devenir candidat indépendant aux présidentielles de 1936, mais il fut victime d’un attentat le 8 septembre 1935 au Capitole de Bâton Rouge par Carl Austin Weiss (médecin officiellement « catholique » et gendre de l’un des ennemis de Long, belliciste notoire et) et succombera deux jours plus tard… Long aurait probablement fait échouer Franklin Delanoë Roosevelt en 1936 et élire Alfred Mossman Landon, évitant ainsi à l’humanité la Seconde Guerre Mondiale ! A noter que dans le roman Dead Zone, l’écrivain juif Stephan Edwin King justifie l’assassinat de Huey Long, l’attentat contre George Wallace et ceux de tout dirigeant droitiste potentiel (notamment le « méchant » du livre, le député du Maine Greg Stillson). L’inconvénient avec ce genre d’appel au meurtre, c’est que si c’est « légitime » de recourir au terrorisme contre un Hitler potentiel ou fantasmé au nom du dieu Homme (démocratie et droits de l’homme), d’autres pourraient retourner l’argument à leur profit en luttant contre un Grand Satan potentiel ou fantasmé au nom du dieu Allah (islamisme)… Sans parler d’un droitiste qui estimerait que par exemple Stephen King est dangereux et qui le mettrait hors d’état de nuire… Comme le disait le Christ : « Qui tue par l’épée périra par l’épée… ».
Un attentat contre Donald John Trump ? Ce n’est pas une hypothèse à balayer d’un revers de main… Quand on dissèque le discours de la gauche, on voit que les appels au meurtre sont fréquents et en toute impunité, la gauche contrôlant totalement les médias en France et aux Etats-Unis (194 des 200 principaux journaux soutenaient Hillary Diane Clinton). Rappelons de Pierre Bergé (financier en chef de la gaystapo) ou de Bruno Julliard (fils à maman ancien petit chefaillon syndical devenu porte-coton chez Hidalgo) qui appelait à des attentats contre la Manif pour Tous (sans compter d’autres minus habens qui ont fait de même en toute impunité, la justice de la Tautau macoute ne réprimant que de prétendus appels à la haine chez les uns que pour mieux fermer les yeux sur les vrais appels à la haine des autres…). Les campagnes de haines financées par George Schwartz « Soros » commencent à porter leurs fruits : tabassage de militants pro-Trump (y compris en France où le reporter indépendant Vincent Lapierre a été agressé lors de la manif anti-Trump à Paris par gauchiste hurlant « je suis pacifiste, tu prônes la haine » sic !), chasses aux sorcières professionnels, locaux incendiés…
« The Don » veut s’attaquer à la FED et notamment à sa responsable Janet Yellen, considérée par Forbes comme la 2e femme la plus puissante du monde, ce qui la rend sûre d’elle et dominatrice, reprochant à cette dernière d’avoir outrageusement soutenu Clinton. Trump veut nationaliser la FED, créée le 23 décembre 1913 après un premier refus d’Abraham Lincoln (assassiné en 1865) et ayant du être réformée en 1963 par John Fitzgerald Kennedy (assassiné en 1963)… Nul doute qu’il aura le soutien de Ronald « Ron » Ernst Paul sur cet épineux dossier. Car s’en prendre à la FED, c’est s’attaquer au centre névralgique du système. Et cela ne se fera pas sans risques…
Hristo XIEP
[1] Développement du réseau autoroutier, construction de ponts, augmentation des crédits pour l’éducation, gratuité des livres scolaires, plus grande aide médicale, taxation des revenus pétroliers et imposition des grosses compagnies… Les progressistes avaient obtenu un score flatteur aux présidentielles de 1924, leur candidat, Robert Marion La Follette, obtenant même 16,5 % des voix et l’état du Wisconsin. Pour la petite histoire, son fils Robert Marion La Follette Jr, perdra son siège de sénateur du Wisconsin en 1947, battu par un certain… Joseph Raymond McCarthy !
[2] Respectivement 25 millions de $ (23,6 millions €) et 5 millions de $ actuels (4,7 millions €).
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