Le monde du spectacle vient d’être endeuillée une nouvelle fois encore. Après la mort le 7 janvier de la petite midinette des années soixante devenue – de par la longévité et l’adaptation – l’équivalent féminin de Johnny, Isabelle « France » Gall, c’est Dolores O’Riodan, emblématique chanteuse du groupe irlandais The Cranberries (les canneberges, en français, qui en sauce constitue un composant indispensable des plats de fêtes religieuses dans le monde anglo-saxon), qui quitte cette vallée de larmes le 15 janvier, âgée seulement de 46 ans. Les causes du décès brutal survenu à Londres sont encore inconnues, car si elle avait été diagnostiquée comme bipolaire en mai 2017, elle n’avait pas de maladie grave connue.
Dolorès O’Riodan, originaire d’une famille misérable de Ballybricken (Irlande), et de religion catholique, était connue pour son opposition ferme à l’avortement, ce qui lui vaudra de récurrentes campagnes de haine, notamment lors d’une fameuse interview dans le torchon d’extrême gauche Les Inrockuptibles parue en 1995. A ce sujet, elle avait notamment déclaré : « Je ne suis pas en mesure de juger d’autres femmes, vous savez ? Mais j’ai envie de dire Idiote, pourquoi t’es-tu retrouvée enceinte ? C’est mauvais pour les femmes de traverser cette procédure et d’avoir un être vivant aspiré de son corps. Cela rabaisse la femme, même si certaines disent Oh cela ne me dérange pas de me faire avorter. Chaque fois qu’une femme avorte, elle broie son amour-propre un peu plus encore ». Sur ce thème, elle avait également écrit une chanson pro-life, « The Icicle Melts », dont les paroles disent ceci : « Il y a une place pour le bébé qui est mort (…) Comment as-tu pu blesser l’enfant ? Maintenant est-ce que cet acte te satisfait (…) ». Elle est également connue pour être favorable à la peine de mort et pour la sévérité dans le châtiment des criminels.
Mais la chanson qui révéla le groupe fut Zombie, violent plaidoyer contre la guerre civile en Irlande, où elle renvoie dos à dos le fanatisme de l’IRA et la violence de l’occupant anglais. Sortie le 13 septembre 1994, elle l’a été en mémoire de deux enfants, Johnathan Ball – 3 ans – et Tim Parry – 12 ans – tués lors de l’attentat de l’IRA du 20 mars 1993 contre le centre commercial du Golden Square de Warrington, en Grande-Bretagne et remportera le MTV Music Award Européen en 1995. Vue plus de 660 millions de fois sur YouTube, elle figure dans les 250 vidéos les plus vues dans le monde.
Ses positions courageuses (mais pas au point d’accepter l’invitation de se produite à la fête des BBR qui lui avait été faite en 1997) lui valent encore la haine médiatique, les médias lui préférant l’autre irlandaise, Sinead O’Connor, la fille de bourgeois pseudo-rebelle de gauche jouant à la délinquante (alors que O’Riordan est une fille de droite issu du prolétariat et restée honnête alors qu’elle a connu la misère…) qui s’était rendue célèbre pour avoir insulté le Pape Jean-Paul II le 3 août 1992 et avoir défendu le terrorisme en Irlande. Le Parisien – qui bien sur critique ses prises de position provie, rappelle des propos hostiles aux féminazes rapportés par le quotidien mondialiste Le Monde du 17 août 2005 : « Pour moi, c’est quelque chose pour les filles qui se sont fait plaquer trente fois dans leur vie et qui décident que les hommes sont tous des ordures. »
Dolores O’Riordan est morte et Nadia Daam ou Titiou Lecoq continuent à éructer leur haine. Il y’a des jours comme ça où, comme disait le regretté Pierre Desproges qui lui aussi est mort alors qu’il reste Guy Bedos, on n’a vraiment pas envie de manger des moules…
Hristo XIEP
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