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TF1 réaffirme que Civitas était aussi visé par les terroristes du Bataclan, « ce qui n’a jamais fait trembler Civitas »

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En ce matin du 13 novembre 2016, un an après les attentats de Paris, TF1 annonce que de nouveaux éléments de l’enquête confirment que CIVITAS était également une cible des terroristes de l’Etat Islamique.

« Une information qui avait fuité en avril 2016, mais qui n’avait pas vraiment fait trembler la virulente association, connue pour sa dénonciation de ce qu’elle appelle « la christianophobie« . », commente le journaliste de TF1/LCI.

ATTENTATS – L’enquête hors-norme qui a suivi les attentats du 13 novembre livre de nouveaux éléments. Parmi ces révélations : la confirmation qu’il n’y a eu qu’une seule équipe coordonnée, mais aussi le fait que le quartier de la Défense, ainsi que l’association catholique Civitas, étaient également visés. Des nouvelles photos ont également été révélées. 

Un an après, les pièces du puzzle s’assemblent, avec une enquête tentaculaire, menée par 800 policiers, que des rebondissements différents ont menés bien au-delà des frontières françaises. Que sait-on aujourd’hui ? Que l’équipe qui a préparé les attentats du 13 novembre est la même que celle qui a fomenté les attaques de Bruxelles, le 22 mars 2016. Et que figurait en son sein une trentaine d’individus : artificiers, logisticiens, logeurs… et kamikazes.

(…)  « C’est une opération collégiale, confirme au micro de TF1 Jean-Charles Brisard, du Centre d’analyse du terrorisme, où chacun a eu un rôle idéologique, de définition des cibles et de planification des attentats ».

D’autres photos dévoilées par TF1 précisent un peu plus le rôle de Salah Abdeslam, le mutique survivant du commando, isolé dans sa cellule de Fleury-Mérogis depuis son extradition de la Belgique vers la France. On le voit, sur l’extrait d’une caméra de vidéosurveillance bruxelloise, retirer de l’argent. Logisticien, oui, et kamikaze. Reste à savoir si le gilet explosif du jeune homme, qui devait se faire exploser au stade de France, a subi un dysfonctionnement ou a été désactivé par son propriétaire, qui fut contrôlé à la frontière franco-belge dès le lendemain.

Autre information confirmée par notre enquête : Abaaoud et ses hommes ne comptaient pas s’arrêter aux terrasses, au Bataclan et au stade de France. Ils avaient prévu de s’attaquer à la Défense, comme les premiers éléments de l’enquête le laissaient entendre à LCI dès novembre 2015. 

Autre cible du commando : l’association catholique radicale Civitas. Une information qui avait fuité en avril 2016, mais qui n’avait pas vraiment fait trembler la virulente association, connue pour sa dénonciation de ce qu’elle appelle « la christianophobie ».

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