Nicole Belloubet, ministre de la Justice du gouvernement Macron, l’a annoncé lundi dernier : 43 djihadistes détenus sortiront de prison en 2020, une soixantaine en 2021.
En janvier, le premier est sorti, Flavien Moreau. Il avait fait de multiples voyages en Syrie et avait été condamné à 7 ans de détention. En prison, il n’a rien perdu de son amour pour le djihad, bien au contraire.
Le ministre a souligné, pour se montrer rassurante, qu’actuellement ces détenus font « l’objet d’une double mesure : un contrôle judiciaire qui fait qu’ils sont pris en charge à leur sortie et des mesures administratives de surveillance ». Et d’ajouter : « Les services de renseignement les suivent de manière très précise » lors de leur sortie de prison.
« Qui pourrait croire que de tels individus, mus par la haine de la France, et désormais libres, ne représentent pas un immense défi pour la sécurité nationale ? », s’interroge le député LR et membre de la commission des lois Guillaume Larrivé, qui préside la mission parlementaire d’évaluation du cadre juridique des services de renseignements, dans une lettre ouverte à Emmanuel Macron : « 531 individus sont incarcérés pour des faits de terrorisme islamiste. Or parmi eux, objectivement regardés comme les plus dangereux à ce stade, 43 seront libérés au cours de l’année 2020, 57 le seront en 2021, et 46 encore en 2022. »
Des terroristes qui vont s’évanouir dans la nature…
Francesca de Villasmundo
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