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Terrorisme chimique et bactériologique: le laboratoire de la Salepétrière a encore été cambriolé hier.

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Inquiétante effraction au laboratoire de la Pitié-Salpétrière à Paris dans la nuit du 25 au 26 mai.

« Un ou plusieurs individus se sont introduits dans le laboratoire de bio-chimie du centre hospitalier, et plus précisément dans une pièce où sont entreposées des cellules souches et des bactéries de toutes sortes.« 

« Sur place, les policiers sont en train de faire l’inventaire avec les responsables du laboratoire pour savoir si des échantillons ont été volés, et si oui, lesquels, pour évaluer ensuite la dangerosité de ce « butin ». Un équipe de la police technique et scientifique est également à pied d’œuvre pour tenter de récupérer des indices. (Source RTL)

Mais ce n’est pas tout. En janvier dernier, le service de stomatologie de la Pitié-Salpétrière avait déjà été cambriolé. Un petit coffre avait été fracturé, dans lequel se trouvait entre autres choses, un badge d’accès à un ordinateur dans lequel était indiqué les noms des victimes des attentats du 13 novembre. Mais plus grave:

Juste après le 13 novembre, l’hôpital Necker avait également été visité. Une dizaine de tenues résistantes aux agents chimiques, une trentaine de bottes en polyéthylène, des gants et des masques antibactériens avaient alors été dérobés.  (Source Le Figaro)

Des bactéries dérobées pourraient être utilisées n’importe où, puisque désormais ces armes interdites par la convention de Genève, sont amplement utilisées dans les guerres d’Irak et de Syrie, notamment depuis que les islamistes ont été durement affaiblis par les frappes russes et l’armée syrienne.

L’usage d’armes chimiques au Moyen-Orient a commencé à apparaître le 16 mars 1988, en pleine guerre Irak-Iran, l’Irak de Saddam Hussein étant à l’époque cornaqué par les USA. 

A cette date « l’aviation irakienne avait utilisé des gaz de combat livrés avec l’aide de Washington contre des rebelles kurdes à Halabja. Si à l’époque, ce bombardement chimique avait provoqué un véritable tollé international, grandement exploité par les médias, il n’en est tout autrement aujourd’hui: Daech et la rébellion dite « modérée » utilisent ouvertement du gaz sarin, de l’Ypérite (gaz moutarde) et des germes sans la moindre condamnation de ce que l’on appelle la communauté internationale. » (Source: Réseau International)

En novembre 2015 une épidémie de choléra s’est répandue en Irak à l’initiative de l’Etat islamique. La contamination de points d’eau et des barrages hydrauliques avec des agents pathogènes particulièrement résistants aux traitements conventionnels, fait partie de l’arsenal ordinaire des groupes islamistes, qu’ils soient prétendument modérés, ou non. L’utilisation de gaz de combat et de germes pathogènes est une méthode très prisée par les islamistes depuis que les forces syriennes soutenues par l’aviation russe ont fait reculé et fortement affaibli les groupes islamistes. On comprend que le matériel de protection anti-bactérien et anti-chimique, tel que celui qui a été dérobé à l’hôpital Necker,  les intéresse.

emiliedefresne@medias-presse.info

 

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