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Témoignage choc d’un malade traité à la chloroquine par Agnès Buzyn et guéri

 

Le producteur de films Raymond Blumenthal, atteint du COVID-19 et hospitalisé à l’hôpital militaire de Percy , a été soigné à l’hydroxychloroquine par l’ex-ministre de la santé Agnès Buzyn. Guéri mais néanmoins indigné, il a tenu à s’exprimer dans un direct sur la chaîne israélienne i24NEWS pour y dénoncer l’imposture. Son témoignage a été repris par le groupe “Citoyens en colère” de Facebook.
 
“Avec humour je lui ai dit: “Vous voulez sauver des vies parce qu’il vous manque des voix pour la mairie de Paris?””
En réponse au questionnement de la journaliste, Blumenthal a ajouté à la plaisanterie  qu’il avait d’abord refusé le traitement à l’hydroxychloroquine, puisqu’interdit par le gouvernement français : “J’ai dit non, c’est pas bien”.
Rires de la journaliste. Reprenant son sérieux, le cineaste a confirmé qu’il avait bien été traité par cette substance pendant quatre ou cinq jours par l’ex-ministre de la santé redevenue Dr. Buzyn. 
On sait du reste que l’interdiction de ce médicament ne vaut que pour les patients ordinaires, l’armée française s’étant constitué des stocks de chloroquine pour ses propres besoins. Certaines quantités devaient être disponibles à l’hôpital d’instruction des armées Percy (HIA Percy), qui accueille des malades tant militaires que civils
 
Guéri et renvoyé chez lui, le patient avait alors été confronté à un nouveau mensonge : le masque que Dr. Buzyn lui avait prescrit de porter pendant sept à dix jours était absolument introuvable en pharmacie, même sur ordonnance. Il se proposait de lui écrire pour s’en plaindre.
 
On se souviendra qu’en janvier dernier Agnès Buzyn, alors Ministre de la Santé, avait décidé de placer l’hydroxychloroquine, un médicament connu et en vente libre depuis 20 à 30 ans, sur la liste des substances vénéneuses. Elle l’avait fait dans la plus grande discrétion, dès l’eruption en Chine de l’épidémie du 19-n-Coronavirus, rebaptisé en COVID-19 par l’OMS un mois plus tard
 
Dès la proclamation de la pandémie par l’OMS, la ministre de la santé avait démissionné, abandonnant – tout en pleurant comme une madeleine – son navire Santé qui coulait, pour se porter candidate à la mairie de Paris. Lors d’un débat télévisé, elle avait eu l’aplomb de soutenir qu’elle en rêvait depuis longtemps, mue qu’elle était par un désir d’améliorer la situation sanitaire de la capitale (!).
 
Puis, un nouveau coup de théâtre avait éclaté après la parution des scores médiocres de la candidate Buzyn, qui à l’evidence ne serait jamais maire de Paris. Dépitée et mauvaise joueuse, celle-ci s’était retournée contre le Premier Ministre, l’accusant d’avoir organisé “cette mascarade” des élections municipales alors qu’elle l’avait “prévenu du tsunami » sanitaire qui allait déferler sur la France. C’était même sa “prescience” de la tragédie à venir qui avait provoqué sa crise intarissable de larmes, avait-elle cru bon de préciser, s’imaginant ainsi pouvoir se dédouaner.
 
Mais on n’échappe pas à l’indignité par une simple pirouette : car il s’était passé 48 heures à peine entre son ordre d’l’inscrire la chloroquine sur la liste des substances vénéneuses et cet avertissement qu’elle prétendait avoir donné au Premier Ministre Edouard Philippe. Si elle “savait” ce qui menaçait de déferler sur la France, pourquoi avoir voulu priver ses concitoyens d’un remède susceptible de sauver tant de vies ?
 
Mais dans les hautes sphères du pouvoir, les critères d’honorabilité et d’intégrité sont apparemment bien différents que ceux qui s’appliquent au commun des mortels : car loin d’être sanctionnée pour sa délation, Buzyn avait au contraire vu sa loyauté récompensée en étant  nommée conseillère stratégique pour le suivi de la crise du Coronavirus, pourtant en grande partie créée par ses soins.

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