Le blog Alda Maria Valli, Duc in Altum, publie un intéressant article sur les tatouages, dont la lecture serait très profitable aux jeunes qui pourraient être attirés par cette dégradation de leur corps. De même que les sacrements marquent l’âme d’une empreinte indélébile, de même les tatouages marquent le corps d’une manière indélébile : les uns et les autres disent quelque chose de celui qui le reçoit.
Les tatouages existent depuis l’Antiquité, ils faisaient partie du culte païen
« Les tatouages et ce qu’ils disent de nous
« Le Kansas City Tattoo Arts Festival s’est récemment tenu au prestigieux hôtel Sheraton de Kansas City, Missouri. Selon son site Internet, l’événement a fait la promotion du tatouage sous toutes ses formes, qui peuvent aller des dessins inoffensifs aux dessins macabres et même sataniques.
« Organiser un tel événement dans un grand hôtel donne de la crédibilité au tatouage. En parcourant Internet, j’ai découvert que ces événements ont lieu partout aux États-Unis, ce qui reflète la popularité croissante du tatouage.
« Selon un article de Psychology Today de 2019, 38 % des adultes âgés de 18 à 29 ans ont au moins un tatouage. Aujourd’hui, ce chiffre est bien plus élevé.
« Les tatouages existent depuis l’Antiquité. Dans certaines cultures, ils faisaient partie du culte païen. D’autres les utilisaient pour indiquer un statut social ou une appartenance à une tribu. Dans la Grèce antique et à Rome, les tatouages marquaient les prisonniers, les esclaves et les criminels.
Avec la christianisation de l’Occident, les tatouages se sont limités à l’identification des prisonniers et des criminels
« Avec la christianisation de l’Occident, les tatouages se sont limités à l’identification des prisonniers et des criminels. C’est parce que les tatouages étaient considérés comme contraires aux règles bibliques. Le Lévitique (19 :28) dit : « Vous ne ferez aucune coupure sur votre corps pour le défunt, et vous ne vous ferez pas non plus de tatouages. Je suis le Seigneur. »
« À une époque plus proche de nous, les tatouages étaient typiques des marins et des pirates. Les nazis les utilisaient pour marquer les détenus des camps de concentration. Autrefois, les gens se faisaient tatouer en souvenir de quelqu’un ou à l’occasion du service militaire. Certains tatouages pourraient être l’expression d’une forme de piété religieuse.
« Aujourd’hui, cependant, les tatouages ont pris des significations sombres. Ils sont utilisés par les gangs de drogue et les cartels, et le sujet de nombreux tatouages reflète l’exhibitionnisme, la laideur, l’immoralité, la violence ou quelque chose de macabre.
Les tatouages ont souvent de sombres liens avec le néopaganisme, voire le satanisme
« De plus, aujourd’hui, les tatouages sont de toutes tailles. Alors qu’autrefois la plupart des gens en possédaient un ou deux, il est aujourd’hui courant de voir des corps presque entièrement recouverts de tatouages, qui apparaissent souvent également sur le visage ou la tête.
« Les porteurs de tatouages expliquent qu’il existe de nombreuses raisons de les avoir. Certains les considèrent comme un signe de spontanéité, d’esprit libre, d’engagement à vie ou d’expression de soi. D’autres disent que ce signe extérieur reflète le moi intérieur, permettant à la personne de paraître plus confiante et plus tenace. Mais les marques appliquées avec les tatouages ont souvent de sombres liens avec le néopaganisme, voire le satanisme.
« Les tatouages sont bien plus qu’une tendance ou une simple bizarrerie. Leur caractère quasi permanent en fait une manifestation de l’âme. L’article susmentionné de Psychology Today déclare : « Nos corps ont été imprimés sous forme de pages blanches à remplir de l’encre de nos cœurs. »
Leur caractère quasi permanent des tatouages en fait une manifestation de l’âme
« Sans entrer dans les questions morales, certaines questions méritent d’être considérées d’un point de vue catholique. Nos corps sont des temples du Saint-Esprit. Nous ne devons pas les dégrader ou les modifier sans raison suffisante. Ce que nous portons à l’extérieur est le signe de ce que nous avons en nous.
« Par conséquent, les tatouages avec des thèmes occultes ou autres peuvent être dangereux car ils marquent et influencent la personne à vie. Si une personne a des tatouages immoraux, vulgaires ou violents, cela peut avoir une mauvaise influence sur l’obtention d’un emploi ou la recherche d’un mariage.
« L’Église comprend le but des articles que nous portons à l’extérieur. Pour cette raison, il encourage la piété religieuse qui s’exprime par le port de vêtements appropriés, de médailles ou de scapulaires. De même, pour montrer son engagement public, il promeut, par exemple, l’utilisation d’une alliance.
« Enfin, il faut considérer que les tatouages peuvent avoir un effet d’usure sur la personne. Les gens ont tendance à adopter les idées et les philosophies véhiculées par leurs tatouages. Par conséquent, les tatouages peuvent changer la façon dont une personne vit. Il peut s’agir d’un processus lent qui affecte négativement la personne au fil du temps.
Les tatouages marquent le destinataire d’une marque indélébile sur le corps, reflétant l’état d’esprit qui a conduit à la décision
« Comme les tatouages sont très difficiles à enlever, ceux qui regrettent de les avoir appliqués sur leur corps doivent vivre avec leur décision à vie.
« Les sacrements du Baptême, de la Confirmation et de l’Ordre marquent l’âme de celui qui les reçoit d’une empreinte indélébile qui restera pour toute l’éternité, que la personne finisse au paradis ou en enfer. Ironiquement, les tatouages marquent le destinataire d’une marque indélébile sur le corps, reflétant l’état d’esprit qui a conduit à la décision.
« Nous devons marquer notre corps des fruits de la grâce et de la vertu sanctifiantes. La grâce et la vertu doivent rayonner de notre âme et attirer le bien. Nous ne devons pas choisir les choses laides, immorales, violentes et sataniques. Il faut imiter la modestie de la Madone et des saints dans leur allure.
« « Revêtez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister aux ruses du diable » (Éphésiens 6 : 11). »
Francesca de Villasmundo
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