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Le Synode sur la synodalité et les nouveaux péchés bergogliens

Les définitions de la nouvelle ecclésiologie issue du funeste concile Vatican II

La seconde session du Synode sur la Synodalité sera précédée d’une drôle de ‘célébration pénitentielle’ à la basilique Saint Pierre le 1er octobre : collectivement tout le monde présent battra sa coulpe en raison de « péchés de l’Église » contre, grosso-modo, l’idéologie arc-en-ciel. Une nouvelle fois, l’église bergoglienne humilie publiquement les catholiques.

Une célébration pénitentielle sur le mode de la ‘repentance’

Le lundi 16 septembre, les cardinaux Mario Grech et Jean-Claude Hollerich, avec le père Costa et Mgr Riccardo Battocchio, ont présenté le programme de l’assemblée synodale du mois d’octobre prochain, et ont dévoilé le fondement idéologique de la célébration pénitentielle présidée par François le 1er octobre en la basilique Saint Pierre. Ce sera une « occasion d’implorer le pardon de Dieu pour les péchés de l’Église » expliquent les deux prélats.

La mode humiliante de ‘l’acte de repentance’ initiée par Paul VI s’agrémente avec son successeur argentin d’une confession publique et collective de ‘nouveaux’ péchés inventés par Jorge Maria Bergoglio en personne et dont il accuse l’institution romaine, et tous les baptisés. Ainsi, lit-on sur Vatican News, « seront confessés le péché contre la paix ; le péché contre la Création, contre les peuples indigènes, contre les migrants ; le péché des abus ; le péché contre les femmes, la famille, les jeunes ; le péché de la doctrine mal utilisée ; le péché contre la pauvreté ; le péché contre la synodalité/le manque d’écoute, de communion et de participation de tous. À la fin, le Pape adressera, au nom de tous les fidèles, une demande de pardon à Dieu et aux sœurs et frères de toute l’humanité ».

Programme de la ‘célébration pénitentielle’ à la basilique Saint Pierre le 1er octobre 2024

Les ‘nouveaux’ péchés inventés par Jorge Maria Bergoglio

Cet événement synodal du 1er octobre devient ainsi un rassemblement de masse où les gens ‘confesseront’ des pseudo-péchés contre, grosso-modo, l’idéologie arc-en-ciel qui prévaut dans le monde bergoglien, et cela « au nom de tous les baptisés ». Enfin, de tous les baptisés qui veulent bien se prêter à cette mascarade bergoglienne. Car peut-elle être cette ‘célébration pénitentielle’ autre chose qu’une mascarade humiliante alors que l’actuel hôte du Vatican ne croit pas aux vrais péchés, ceux commis contre les commandements de Dieu et de l’Église ?

Faut-il rire ou pleurer d’une telle mascarade ? Rions un peu avec le commentaire du journaliste italien Aldo Maria Valli qui ironise sur son site Duc in Altum : « Si le sommeil de la raison engendre les monstres, le sommeil de la foi engendre le ridicule », tout en soulignant également la contradiction de l’esprit moderniste qui anime la pensée bergoglienne : « La deuxième session du synode sur la synodalité aura lieu du 2 au 27 octobre 2024. Thème : « Pour une Église synodale : communion, participation et mission ». Mission ? Mais le Pape vient de dire que toutes les religions mènent à Dieu ! ». Et Valli continue ironiquement :

« Et que feront les participants avant de se consacrer à la synodalité ? Une messe ? Mais non, on ne l’utilise plus. Au lieu de cela, il y aura une « Célébration pénitentielle » (les majuscules sont requises) pour, écoutez, « orienter le travail synodal vers le début d’une nouvelle manière d’être l’Église ».

« Et il n’y a pas besoin de se confesser (on ne s’en sert plus). Au lieu de cela, nous devrons faire quelque chose comme « nous reconnaître comme faisant partie de ceux qui, par omission ou par action, deviennent la cause de la souffrance, responsables du préjudice subi par les innocents et sans défense ».

Seuls des idéologues de premier ordre pouvaient inventer de tels péchés

« Et quels seraient les péchés ? Les voici, selon le communiqué de presse officiel : pécher contre la paix ; péché contre la création, contre les populations indigènes, contre les migrants ; péché d’abus ; péché contre les femmes, la famille, les jeunes ; péché de doctrine utilisé comme des pierres à jeter ; péché contre la pauvreté ; péché contre la synodalité / manque d’écoute, de communion et de participation de tous.

« Eh bien, seuls des idéologues de premier ordre pouvaient inventer de tels péchés, notamment celui de « la doctrine utilisée comme des pierres à jeter » et celle « contre la synodalité ».

« Et la touche œcuménique aurait-elle pu manquer ? Bien sûr que non. Comme l’a pompeusement expliqué l’éminent cardinal Mario Grech – qui, pour ceux qui ne le savent pas, est le secrétaire général du Secrétariat général du Synode (les lettres majuscules sont également requises ici) – « cette année aussi, nous répéterons l’expérience d’une prière œcuménique, aux côtés du Saint-Père, des Délégués Fraternels présents dans la Salle Synodale (dont le nombre a été considérablement augmenté, passant de 12 à 16) et de divers autres représentants des Églises et Communautés ecclésiales présentes à Rome ».

« En outre (encore une fois Grech dixit) « pour nous préparer à la phase finale de l’Assemblée, le lundi 21 octobre nous vivrons à nouveau une journée de retraite spirituelle. Ce sera une sorte de pit-stop, pour implorer le Seigneur pour ses dons en vue du discernement sur le projet du Document final. »

« (…) Bon Dieu, j’ai une petite idée : et si on profitait du pit-stop pour crever les pneus de ces ballons gonflés ? »

Au secours, fuyons cette église conciliaire qui est devenue folle…

Francesca de Villasmundo

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