Pour nous préparer à Pâques, voici la sixième station du chemin de croix en communion avec les fidèles catholiques de Chine.
Vous trouverez ici les stations précédentes :
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Sixième station — Comme Véronique, une franciscaine chinoise essuie le visage de Jésus.
L’évêque de Kangting était là dans sa cathédrale, à genoux au banc de communion, devant la foule hurlante. C’était le 28 avril 1951. Les témoins à charge, dûment stylés, avaient crapuleusement accusé.
Dans le silence soudain profond comme la mort, une voix de jeune fille s’élève : « Ce qu’on a dit est faux ». Une religieuse, toute seule, face à cet ouragan de haine, de lâchetés et d’atroce peur, réfute une à une les fausses accusations.
Une telle audace mérite les pires châtiments. La liberté de pensée et de parole est un crime impardonnable en « démocratie populaire ».
Au moment où la police alertée l’arrête, sœur Marguerite s’écrie : « Monseigneur, je ne serai pas Judas, non, jamais… jamais ! »
Avec votre grâce, Seigneur, je défendrai votre Église contre les accusations méchantes et prierai pour ces religieuses chinoises perdues dans la persécution.
Frère Antoine de Fleurance +, OFM
Vendredi 10 février 2023
Note de la rédaction de MPI : les images font partie du chemin de croix dessiné par Hugo BOGO du Prieuré Saint-Joseph de Nice
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