Le deux poids deux mesures du « monde d’avant » garde toute sa valeur injuste dans le « monde d’après » : que vous soyez blanc ou noir, gilet jaune ou indigéniste, la peine ne sera pas la même.
L’invraisemblable ministre de l’Intérieur français Castaner vient de déclarer hier, lundi 8 mai, lors d’un point presse qu’à « chaque soupçon avéré de racisme » chez un membre des forces de l’ordre sa suspension immédiate sera « systématiquement envisagée » : « Je veux une tolérance zéro contre le racisme chez les forces de l’ordre. » a-t-il encore affirmé.
En dehors du fait que cette « suspension » automatique va à l’encontre de la présomption d’innocence, cette déclaration invraisemblable témoigne de ce « deux poids deux mesures » qui règne à la tête de l’exécutif français : sur simple soupçon de racisme un policier ou un gendarme sera suspendu mais 18 mois après près les faits l’IGPN n’a toujours pas avancé d’un iota sur les 25 Gilets Jaunes éborgnés.
C’est aux Français de souche, à ses opposants français, à ses Gilets jaunes de la France d’en-bas, que Macron en veut : le confinement a été le début de sa vengeance, le « monde d’après » pourrait bien en être l’apothéose. Et l’anti-racisme, qui montre son vrai visage de haine du blanc, la religion mondiale…
L’#IGPN selon #castaner :
@LignierFiorina , gilet jaune , manifestant pacifiquement est éborgnée par la police : 18 mois plus tard aucune avancée de l’enquête
Adnane émeutier urbain perd un œil,policier immédiatement suspendu ! #2poids2mesures https://t.co/zzmLUCz0jG— Jean-Yves Le Gallou (@jylgallou) June 8, 2020
Francesca de Villasmundo
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