En Italie, un phénomène tragique est en train de voir le jour : le suicide du à la peur du coronavirus.
Chaque jour, le nombre de personnes qui se suicident plutôt que d’avoir à faire face à la maladie augmente. C’est la conséquence d’une communication anxiogène qui a créé un climat de peur et d’insécurité qui met gravement en danger la santé mentale de nombreuses personnes. Il faut le répéter, si le coronavirus tue, le nombre de personnes qui en guérissent est bien supérieur.
A Pavie un homme de 65 ans, hospitalisé pour bronchopneumonie, toujours dans l’attente du résultat du prélèvement, s’est jeté de la fenêtre de l’hôpital où il a été hospitalisé. Tentative de suicide et de meurtre également à Milan, où un sud-américain souffrant de symptômes pulmonaires a tenté de tuer son amie puis lui a tranché la gorge. Une autre tentative à Lecce, où un homme âgé, terrifié à l’idée de tomber malade, a tenté de se suicider et a été sauvé in extremis.
Deux infirmières se sont également enlevées la vie à cause du stress, de la fatigue, de la solitude et de la peur générés par cette crise sanitaire. Dévouées à l’hôpital pour soigner des patients infectés par le malin virus, elles se sont exposées à une maladie qui ne les a pas tuées, sinon indirectement.
En France, les bénévoles du Centre de prévention du suicide ont constaté une hausse des appels due à la crise sanitaire provoquée par le coronavirus. « La situation de confinement renforce le stress, la peur et la sensation de solitude chez les personnes déjà isolées », explique un des bénévoles.
Il est certain que les conditions de stress dramatiques dans lesquelles les professionnels de la santé travaillent actuellement sont indubitablement en cause dans les suicides parmi le personnel de santé. Mais également, et c’est un élément d’une grande importance, une atmosphère de peur, de panique et d’insécurité s’est créée qui met gravement en danger la santé mentale de nombreuses personnes.
Ainsi que l’écrit un journaliste italien, mais le constat vaut tout autant pour la France, la communication des politiques au pouvoir a été désastreuse depuis le début de la crise sanitaire :
« La population du pays n’est pas préparée à faire face à l’épidémie, n’a pas été correctement formée et informée. Alors, quand il était trop tard, il était préférable de semer la terreur. Des images de patients intubés et en soins intensifs, des images de cercueils empilés et de camions militaires étaient et sont profitables pour un objectif spécifique : effrayer les gens autant que possible pour les forcer à obéir aux ordonnances du gouvernement. Mais cette peur a des conséquences terribles : elle conduit principalement à la dépression, qui est un état psychologique qui – comme de nombreuses études l’ont montré – a un effet néfaste sur le système immunitaire et sur les défenses de l’organisme contre les infections.
Une étude de l’Université de Trondheim en Norvège a démontré le lien entre la dépression et diverses autres pathologies. En particulier, les auteurs ont montré que les maladies graves, telles que les infections chroniques, les troubles auto-immunes, de nombreux types de cancer, la maladie d’Alzheimer et la sclérose en plaques (SEP), sont souvent associées à la dépression. Tous les éléments importants de la réponse immunitaire sont amplifiés à la fois dans la dépression et dans ses comorbidités. (…)
Donc, si nous voulons lutter plus efficacement contre le Covid-19, nous devons absolument défendre les défenses psychologiques ainsi que les défenses immunitaires des gens. Une excellente forme de prévention serait l’arrêt de la pression médiatique qui provoque la panique et l’incertitude, la remplaçant par une communication positive, nous invitant à affronter toute maladie avec sérénité et force. (…) Il faut dire que du coronavirius on guérit, dans la grande majorité des cas. Il faut donner un sens à la douleur, à la souffrance, aux deuils, il faut donner des raisons pour lesquelles il ne faut pas avoir peur. »
En somme une communication à rebours de celle que distillent les autorités politiques occidentales et internationales 24 h sur 24 via des médias aux ordres, amplifiant ainsi l’effet de panique et de peur pour forcer les gens à obéir aux ordonnances des gouvernements. Des ordonnances, certes imposées sous couvert de bien, mais de plus en plus liberticides et intrusives…
Il se pourrait bien que la crise du coronavirus fasse une victime collatérale d’importance : la vie privée ! Et une bienheureuse, la dictature démocratique…
Francesca de Villasmundo
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