Le scandale du Partygate, les rassemblements festifs tenus à Downing Street et dans différents ministères pendant le confinement covid-19 oblige Boris Johnson a démissionné
Vendredi 9 juin au soir, l’ancien Premier ministre britannique Boris Johnson a démissionné de son mandat de député avec effet immédiat, a rapporté SKY News. Dans un communiqué, l’ancien Premier ministre a déclaré avoir reçu les conclusions du rapport du comité des privilèges sur la question de savoir s’il avait induit les députés en erreur sur le Partygate.
Le conservateur assure être la cible d’un « tribunal autoproclamé » à travers l’enquête parlementaire menée sur le « Partygate », les rassemblements festifs qui se sont tenus à Downing Street et dans différents ministères en violation des restrictions liées au Covid-19.
« J’ai reçu une lettre de la commission des privilèges qui indique clairement – à plus mon grand étonnement – qu’elle est déterminée à utiliser la procédure contre moi pour me chasser du Parlement », écrit dans un communiqué celui qui avait déjà dû démissionner de son poste de Premier ministre il y a un an à cause de cette même affaire surnommée Partygate. « Je suis très triste de quitter le Parlement – du moins pour l’instant – mais je suis surtout consterné d’avoir été contraint de partir de manière antidémocratique », a-t-il également indiqué, estimant que la commission a « choisi sciemment d’ignorer la vérité ».
Boris Johnson considère en effet que si ces fêtes pendant le confinement étaient une erreur, il n’a pas pour autant menti à la Chambre des Communes quand il déclarait devant les députés que toutes les règles et directives covid ont été suivies par son ministère lors de ces rencontres. Pour parodier un célèbre ministre français qui fut en son temps, dans l’affaire du sang contaminé, tout aussi ‘honnête’ que Johnson : « responsable mais pas coupable ».
Nicola Sturgeon, l’ancien Premier ministre d’Ecosse, a été arrêtée dans le cadre d’une enquête sur les finances du SNP
Ancien Premier ministre d’Ecosse, la progressiste Nicola Sturgeon, a été arrêtée le 11 juin 2023 dans le cadre de l’enquête sur les finances de son parti le Scottish National Party. Lancé en 2021 à la suite de sept plaintes à la police, les détectives cherchent à savoir si 666 953 £ d’argent collecté depuis 2017 spécifiquement pour un deuxième référendum sur l’indépendance de l’Ecosse ont été indûment dépensés pour d’autres activités. La police étudie également un prêt de 107 620 £ consenti en juin 2021 par son mari, Peter Murrell, alors qu’il était directeur général du parti.
Comme Boris Johnson, Mme Sturgeon avait soudainement démissionné en février de son poste de Premier. L’on apprenait, quelques semaines plus tard, que son mari était arrêté en raison de cette enquête en cours. Depuis l’arrestation de son mari, l’ancienne dirigeante, très gay-friendly et bien-pensante, faisait profil bas annulant quelques apparitions prévues.
Partygate et argent évaporé, ‘l’élite’ politicienne de la bien-pensance, donneuse de leçons de morale arc-en-ciel, n’est guère respectuese des règles qu’elle impose aux autres.
Francesca de Villasmundo
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