Nantes, groupe statuaire sacrilège European Thousand-Arms classical sculpture
Ces statues, répliquées pour certaines en miroir, sont les copies d’une statue grecque d’Athéna du 19e siècle, d’un Poséidon, d’Apollon provenant du toit du palais Garnier, de la statue de la Liberté, et d’une figure du Christ crucifié.(sic) / Zu Zhen

STOP aux provocations antichrétiennes ! 

Suite à la protestation de Civitas Loire-Atlantique qui exigeait le retrait du groupe statuaire sacrilège « European Thousand-Arms classical sculpture », Benoît Gravethe reprend la plume pour interpeler Mgr Laurent PERCEROU, Evêque de Nantes, qui, malheureusement, n’a toujours pas réagi.

Appel à notre évêque, Mgr Laurent PERCEROU, Association diocésaine de Nantes / 7, rue Cardinal Richard / 44322 NANTES Cedex 3

Objet : Protestation contre le groupe statuaire sacrilège « European Thousand-Arms classical sculpture » / Evènement Voyage à Nantes

Le  vendredi 7 juillet 2023

Excellence,

De nombreux catholiques ont alerté notre section CIVITAS Pays Nantais, choqués par l’installation depuis le 1er juillet jusqu’au 3 septembre 2023 de l’Ensemble statuaire colossal signé du sculpteur chinois XU ZEHN, dans la rue d’Orléans, artère la plus passante de la ville, surtout en cette période touristique.

S’agit-il d’une simple exposition de statues en simili marbre ? Non, cet ensemble de douze mètres de longueur et de cinq mètres de haut, qui s’offre violemment à la vue des passants, se compose bien de dix-neuf statues disposées en file indienne comme s’adonnant à une danse collective désordonnée, représentant des idoles païennes comme Athéna et Poséïdon mais au centre desquelles est placée…une figure du Christ en croix. 

Ce voisinage injurieux avec des divinités antiques indigne depuis sa mise en place nombre de  catholiques non seulement de la ville de Nantes, du département mais aussi de bien d’autres régions : Il est particulièrement offensant pour eux de voir porter atteinte à la figure sacrée du fils de Dieu, Notre-Seigneur Jésus-Christ, par un acte aussi impie, ce qui est la définition même de la profanation.

Imagine-t-on possible la présence de Mahomet au sein de cette composition, au risque de subir les foudres des communautés musulmanes ? Non, il est autrement plus jubilatoire de railler, voire d’insulter le catholicisme.

Vous pensez notre réaction exagérée ? Les divers commentaires lus sur des sites de critiques d’art justifient au contraire notre indignation envers l’auteur de cette sculpture : « provocation et détournement des codes archétypiques occidentaux », « remise en question des idées traditionnelles », « esthétique provocatrice » résument en bloc les intentions supposées « artistiques » de Monsieur ZEHN.

Nous associons à notre protestation  l’exposition de la collection de masques PEIGNON « d’effroyables sorciers et sorcières aux rictus infernaux (…), de visages odieux et grimaçants » imposée aux malheureux prêtres âgés qui résident dans la Maison de l’Immaculée, à l’emplacement de l’ancien couvent des Minimes.

Nous, catholiques de France, sommes aujourd’hui exaspérés d’assister depuis ces derniers temps à une vague d’évènements odieux et insultants pour l’honneur de Notre-Seigneur, crucifié de nouveau dans des édifices religieux catholiques soit toujours dédiés au culte soit désaffectés certes, mais marqués à jamais de leur caractère sacré ( soirée techno sur les toits de la basilique Notre-Dame de Fourvière –  concert d’un travesti  activiste LGBTQI+ dans une église à Metz, festival Halloween au Monastère Royal de Bourg-en-Bresse, chapelle transformée en cabaret à LAAS (64), exposition DIABLO dans  la chapelle jésuite de Cambrai, soirée HAERESIS Métal FEST à Sains-en-Gohelle (62), etc….

Comment l’homme d’Eglise que vous êtes, Excellence, chargé de la sanctification des 1 049 000 catholiques du diocèse, pourrait-il ne pas réagir et empêcher de toute son autorité la poursuite de ce scandale ?

Puissions-nous ne jamais avoir à nous appliquer cette terrible maxime de Saint-Augustin : « A force de tout voir, l’on finit par tout supporter, à force de tout supporter, l’on finit par tout tolérer, à force de tout tolérer, l’on finit par tout accepter, à force de tout accepter, l’on finit par tout approuver ». 

Aussi, en ma qualité de chef de la section CIVITAS, unique parti politique œuvrant à promouvoir et défendre l’identité nationale et chrétienne de la France en s’inspirant de la doctrine politique et sociale de l’Eglise, et après avoir adressé une lettre de protestation à Madame le Maire, je réitère ici avec force auprès de vous, Excellence, ma totale opposition à cette installation scandaleuse et vous prie instamment d’intervenir pour en diligenter le retrait. 

STOP aux provocations antichrétiennes !   

Comptant sur votre zèle pour protéger l’honneur de Dieu et de Notre-Seigneur, je vous prie d’agréer, Excellence, l’expression de ma parfaite considération.

Logo Civitas Loire-Atlantique

Benoît Gravêthe, Chef de section CIVITAS du pays Nantais

Contact : civitas.paysnantais@protonmail.com

Madame Johanna ROLLAND, Maire de Nantes, n’ayant pas répondu, peut-être que l’évêque de son diocèse va réagir et saura faire ce qu’il faut pour sauver l’honneur de Notre-Seigneur…

Fabien Laurent

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