Si Marine Le Pen voulait saborder sa campagne et faire en sorte d’échouer dans sa course à l’Elysée, elle ne s’y prendrait pas autrement. Après les reniements idéologiques (l’Islam serait devenu comptatible avec la République), après la démagogie à outrance (la retraite à 60 ans), après les revirements programmatiques (maintient de l’adhésion à la Cour Européenne des Droits de l’Homme), après l’affichage haineux de son anti-christianisme (entretien dans le Figaro), elle continue de se comporter en petit dictateur d’opérette, virant ceux des responsables ou élus de son mouvement qui refusent de lui servir de carpette.
Le prochain départ sera celui de Stéphane Ravier. Avec lui les choses sont claires. Et la bascule vers Zemmour pas bien loin. Mais cette fois-ci, Marine Le Pen ne pourra pas prétendre à la surprise.
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