Sous l'influence de la franc-maçonnerie, l'Equateur légalise l'euthanasie

Une fois de plus, le pouvoir judiciaire d’un pays d’Amérique Latine a usurpé les fonctions du pouvoir législatif et, conformément au plan de la Franc-Maçonnerie et du Nouvel Ordre Mondial, a déclaré légal un crime contre la vie.

Il est bien loin, le temps de Garcia Moreno

Paola Roldán, une femme de 42 ans atteinte de sclérose latérale amyotrophique (SLA), a réussi à faire légaliser l’euthanasie en Équateur par un arrêt rendu mercredi dernier par la Cour constitutionnelle. Le jugement affirme reconnaître le « droit à une mort digne ». Il est bien loin, le temps de Garcia Moreno.

Le plus haut tribunal de l’Équateur a déclaré en partie inconstitutionnel l’article 144 du code pénal, qui punit de dix à treize ans de prison « celui qui tue autrui », évoquant une « constitutionnalité conditionnelle ».

Par sept voix sur les neuf juges, la Cour a déterminé que l’euthanasie sera légale à condition  qu’un médecin accepte la demande d’euthanasie active d’un patient de manière libre, informée et sans équivoque, en raison des souffrances. blessures intenses causées par une lésion corporelle grave et irréversible ou d’une maladie grave et incurable.

Le jugement a également révoqué l’article 90 du Code d’éthique médicale, qui établit que « le médecin n’est pas autorisé à abréger la vie du patient » et que « sa mission fondamentale contre « une maladie incurable sera assurée par les ressources thérapeutiques ».

Pour permettre à Paola Roldán d’accéder à l’euthanasie, la Cour constitutionnelle a ordonné l’élaboration d’une loi qui réglemente la procédure, tâche qui incombera au Bureau du Défenseur du peuple et à l’Assemblée nationale. Le ministère de la Santé publique élabore un règlement.

Le Bureau du Médiateur disposera d’un délai maximum de six mois pour préparer le projet, le ministre devra donc préparer le règlement en deux mois. Pour sa part, l’Assemblée disposera d’un an à compter de la présentation de l’initiative législative pour débattre et rédigera l’organisme de régulation.

Les juges au service de la politique mortifère

Cette décision rejoint d’autres de même nature émanant des Cours suprêmes et constitutionnelles des pays d’Amérique latine. Les deux derniers cas ont eu lieu en Colombie et au Mexique.

Joaquim De Alburquerque

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