« Les cons çà ose tout, c’est même à çà qu’on les reconnait »
Nos confrères de Breizh-Infos nous apprennent que « Sophie Broyet, journaliste pour France 2 et « grand reporter », a été prise en flagrant délit d’infiltration de mouvements traditionalistes catholiques ?«
On y voit le courage de ces pseudos journalistes, menteurs, hypocrites et haineux, qui cherchent à salir, tromper, trafiquer. Honte à eux et bravo aux jeunes qui ont démasqué cette « journaliste du service public », payée avec la redevance audiovisuelle donc avec nos impôts
C’est en tout cas ce qu’indique Victor Aubert, professeur à l’Institut de la Croix des Vents à Sées, ainsi que des membres d’Academia Christiana, institut de formation politique catholique.
Sophie Broyet avait déjà fait parler d’elle alors qu’elle avait infiltré le mouvement One Nation (voir son interview ici), mouvement qualifié par le service public de complotiste et de sécessionniste.
C’est d’ailleurs cette vidéo qui a permis aux personnes d’Academia Christiana de l’identifier, elle qui se faisait passer, pour une dénommée Amandine Loramar. Nous vous proposons ci-dessous une chronologie des évènements :
Le 18 janvier dernier, le cercle parisien d’Academia Christiana organise une conférence sur le bien commun. La journaliste infiltrée y est présente bien qu’il lui soit énoncé que cette formation est réservée aux étudiants et jeunes professionnels, elle indiquera aux formateurs vouloir rejoindre Academia Christiana. Elle retourne assister à une conférence le 25 janvier.
Puis le 27 janvier, elle se présente à une conférence donnée par l’Abbé Raffray et Baptiste Marchais dans laquelle elle indique venir de la part d’Academia Christiana.
Le vendredi, le lendemain donc, Sophie Broyet débarque à Sées, en Normandie, ville où se situe l’école catholique hors contrat Institut Croix-des-Vents. Elle a pris rendez-vous avec le supérieur de l’Institut, pour soi-disant y inscrire son fils, pour la rentrée prochaine. Le supérieur pense distinguer une caméra de type Go-Pro, mais n’en est pas certain. Elle demande à pouvoir visiter les bâtiments et les salles de classe, ce qu’elle fait avec l’autorisation du supérieur.
Le vendredi soir, alors que les élèves internes rentrent dans leur famille par le train, voici notre infiltrée qui se présente à la gare, et qui se met à questionner des jeunes collégiens et lycéens. Sont-ils racistes demande-t-elle ? Les prêtres sont-ils violents ? Connaissent-ils Academia Christiana ? Certains, sentant l’entourloupe, lui répondent avec impertinence et moqueries. Elle interroge une jeune fille qui découvre sa caméra cachée, et lui indique ne pas vouloir lui répondre. Une fois les lycéens placés dans le train, la voici qui filme et prend des photos une fois le train en marche. Un jeune lycéen, extérieur à l’établissement, lui dit qu’elle n’a pas le droit de filmer comme cela. Elle lui sort alors…. une carte de presse.
Dans la foulée, elle se rend toujours le vendredi du côté de l’école des filles. Où elle interroge une jeune femme qui découvre sa caméra cachée, et lui indique ne pas vouloir répondre à une journaliste.
Le dimanche 30 janvier, toujours à Sées, notre infiltrée se présente devant l’Institut Croix-des-Vents. Elle y croise Victor Aubert, président d’Academia Christiana, qu’elle ne reconnait manifestement pas, en lui demandant où a lieu la messe. Il lui indique le chemin de l’Église, elle s’y rend. Assiste à la messe, prend des photos, pose des questions notamment sur… Victor Aubert et sur les possibilités de rejoindre Academia Christiana et de s’investir dans la vie politique locale.Curieux de voir cette nouvelle arrivante poser autant de questions, et s’informer sur des organisations aussi diverses qu’Academia Christiana, institut de formation, ou que l’Institut de la Croix des Vents, école hors contrat, certains se mettent à faire des recherches et tombent… sur une interview de BFM TV où ils reconnaissent formellement la dame… qui se révèle être une journaliste de France 2, Grand reporter, en la personne de Sophie Broyet.
Mis au courant de cette infiltration (hé oui, tout se sait !), nous avons contacté d’abord Amandine Loramar par téléphone pour savoir quelles étaient ses motivations à infiltrer ces deux organisations. Puis en lui indiquant savoir qu’il s’agissait de Sophie Broyet. Manifestement surprise, sa réponse aura été de « ne pas savoir de quoi nous parlions », avant de botter en touche devant les informations que nous avions et de nous souhaiter une bonne journée.
Voici donc la méthode utilisée par une journaliste du service public, payée avec la redevance audiovisuelle donc avec vos impôts, pour tenter d’infiltrer (et donc de nuire, sinon pourquoi infiltrer ?) des organisations politiques, religieuses et même scolaires…
« Il ne s’agit pas ici d’une simple enquête, ni d’une véritable investigation basée sur des faits objectifs mais d’une volonté de piéger des gens de bonne foi en sollicitant un dérapage » indique même Victor Aubert.
Néanmoins, pas sûr que ces infiltrations puissent se répéter à l’avenir, puisque de facto, une fois un infiltré démasqué et son action diffusée au maximum…il ne peut plus vraiment continuer à fréquenter les milieux qu’il prétend infiltrer.
Pour la déontologie, on repassera !
Yann Vallerie
Source : Breizh-info
Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !