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Sondage: la Crimée est toujours aussi enchantée d’être russe, un an après le référendum !

D’après ВЗГЛЯД.РУ qui est un site d’informations russe: Un média ukrainien a  publié début février le résultat d’un sondage selon lequel si le référendum était organisé maintenant, les 96% en faveur du rattachement à la Russie seraient renouvelés peu ou prou. Ci-dessus, photo de la foule en liesse en Crimée, lors de l’annonce des résultats du référendum, le 16 mars 2014.

« Un an après le coup d’Etat du Maïdan qui a motivé l’organisation du référendum de rattachement de la Crimée à la Russie, 93 % des Criméens sont satisfaits d’être Russes, contre 4 % seulement. Ce sondage a été réalisé auprès d’un échantillon de 800 personnes entre le 16 et le 22 janvier 2015 par  GfK Ukraine.

Il convient de noter que sur les 93% qui sont satisfaits de la réunification avec la Russie,  82% sont pleinement satisfaits, et 11% sont simplement satisfaits; compte tenu de l’erreur maximale tolérée de l’enquête qui est de 3,5%, cela confirme pleinement le résultat du référendum de 2014 qui était de 96%. »

Photo: Sergueï Aksionov, Premier ministre de Crimée, Vladimir Konstantinov, Président du Conseil suprême de Crimée, Vladimir Poutine, président de la Fédération de Russie, et Alexeï Tchali, maire de Sébastopol, lors de la signature du rattachement de la péninsule à la Russie.

« Selon l’enquête, plus de 50% des habitants de la péninsule affirment que leur situation financière s’ est améliorée au cours de la dernière année (21% d’entre eux ont même déclaré une nette amélioration), 35% de ceux-ci disent que leur situation financière n’a pas changé et 13% disent qu’elle s’est détériorée. « 

Étant donné la détérioration de la situation financière de l’Ukraine, en réalité la situation financière des Criméens serait encore bien pire que cela s’ils étaient restés au sein de ce pays à faire les frais des forces répressives de Kiev avec les Novorusses.

Situation financière majoritairement améliorée

« En outre, 80% de Criméens ne font pas confiance aux informations des médias ukrainiens, parmi ceux-là 45%  sont même tout à fait méfiants, et seulement 5% de la population leur font confiance.

Le sondage a été réalisé du 16 au 22 Janvier à la demande de Berta Communications, organe ukrainien, soutenu par le Fonds canadien d’initiatives locales. 800 personnes ont été interrogées par entretien téléphonique. L’erreur maximale est de 3,5%.

ВЗГЛЯД.РУ , d’où je tire l’information, ajoute que les résultats de l’enquête ont été publiés par des médias ukrainiens.

GfK Group est une société de sondage allemande, une des plus importantes du monde. Ce groupe est représenté en Ukraine, par sa filiale:  GfK Ukraine, et en Russie par la filiale, GfK-Rus

Rappelons également que le 21 mars, le président russe, Vladimir Poutine, a signé une loi sur la ratification de l’accord d’intégration de la Crimée et Sébastopol à la Russie, ainsi qu’un décret sur la formation du District fédéral de Crimée « . (Source: ВЗГЛЯД.РУ)

Le Courrier de la Russie qui a publié l’information de son côté, précise que:

Ce sondage a été réalisé avec le soutien du Fonds canadien d’initiatives locales (Canada Fund for Local Initiatives) dans le cadre du projet « Crimée libre », un «centre d’information de la résistance à l’occupation russe de la Crimée », selon le Criméen Taras Berezovets, initiateur du projet. 

Au total, ajoute encore Le Courrier de la Russie, 800 personnes âgées de 18 ans minimum et habitant dans des villes d’au moins 20 000 habitants ont été interrogées entre le 16 et le 22 janvier 2015. La marge d’erreur est de 3,5 %.(Source)

Après une courte enquête, Taras Berezovets est un journaliste pro-ukrainien avec tendance complotiste si on se fie à l’article qu’il écrivait le 15 octobre 2014 à la suite de l’élection de Porochenko : 

Après s’être rendu compte qu’il est impossible de créer la Novorossiya, le Kremlin va changer de tactique pour déstabiliser l’Ukraine. Il va soudoyer les officiers, les services spéciaux et la police dans le but d’organiser un coup d’Etat militaire pour éliminer le gouvernement légalement élu en Ukraine.

Par ailleurs ce journaliste fut le conseiller de Julia Timochenko alors qu’elle effectuait son deuxième mandat en tant que Premier ministre de 2007 à 2010. Julia Timochenko, égérie de la révolution Orange, son parti Batkivchtchina est l’un des plus ardents partisan de la guerre. 

On peut donc en conclure qu’il a du être très pénible à Taras Berezovets, le commanditaire de ce sondage, de le publier.

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