La Slovaquie organisera le 7 février 2015 un référendum d’initiative populaire portant sur trois points
– la définition du mariage comme l’union d’un homme et d’une femme;
– l’interdiction de l’adoption par des duos de même sexe;
– la possibilité de soustraire ses enfants à l’obligation de suivre des cours d’éducation sexuelle.
C’est grâce à la mobilisation d’Aliancia za Rodinu (Alliance pour la famille) que se tiendra ce référendum. Ce mouvement de défense de la famille a rassemblé 400.000 signatures – un chiffre considérable, dans un pays de 5 millions d’habitants – pour obtenir l’organisation de ce référendum d’initiative populaire.
Initialement, il était prévu que ce référendum porterait sur un quatrième point, à savoir que seuls les couples mariés et constitués d’un homme et d’une femme devait pouvoir bénéficier d’avantages sociaux ou fiscaux. Mais ce point a été censuré par le Conseil constitutionnel.
A titre de comparaison, l’Alliance pour la famille ressemble bien plus, au niveau des convictions, à Civitas qu’à la Manif pour Tous (même si son logo ressemble à celui de la LMPT).
Ainsi, Anton Chromik, un des leaders de l’Alliance pour la famille, ose dénoncer le «lobby homosexuel» qui veut «bâillonner les gens». Un discours sensiblement proche de celui d’Alain Escada plutôt que de Ludovine de La Rochère ou Frigide Barjot qui plaident toutes les deux pour lutter « contre l’homophobie », reprenant à leur compte la sémantique de ce lobby LGBT.
De même concernant l’aspect confessionnel, l’Alliance pour la famille a fait campagne à Noël avec l’image d’une crèche. Pas d’ambigüité laïciste.
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