Nous vous proposons l’excellent texte de monsieur l’abbé Patrick de la Rocque, curé de Saint Nicolas du Chardonnet, tel qu’il a été publié sur le site du district de France de la Fraternité Saint Pie X. A lire et à diffuser ! (à lire également le livre de François-Xavier Peron, revu et corrigé par monsieur l’abbé Patrick de la Rocque : Le Synode sur la famille, la révolution du pape François).
Alors que le synode d’octobre sur la famille battait son plein, survint un événement dont sans doute nous n’avons pas encore perçu toute la portée. Profitant du cinquantième anniversaire de l’institution synodale par Paul VI, le pape François eut un discours(1) des plus inquiétants sur la constitution de l’Église. Faisant de la synodalité « une dimension constitutive de l’Église », il en appelait à une conversion de la papauté : « Je rappelle la nécessité et l’urgence de penser à une conversion de la papauté ».
Ce discours est d’autant plus inquiétant qu’il semble s’inscrire dans un processus qui manifeste clairement les volontés personnelles du pape. Dès août 2013, dans l’entretien donné à la revue jésuite La Civiltà Cattolica, le pape mentionnait cette supposée dimension « synodale » de l’Église ; première intervention sibylline. Puis vint l’exhortation apostolique Evangelii Gaudium (n°32) où était réclamée une « conversion de la papauté » dans l’exercice de son ministère. Arrive alors ce discours du 17 octobre, nouvelle pierre milliaire – et non des moindres – de cette volonté réformatrice. Si l’on en croit l’entourage immédiat du pape(2), celle-ci tentera de se réaliser lors du prochain synode, qui serait précisément consacré à… la collégialité ! Ce processus n’est autre que celui employé pendant deux ans pour essayer de porter atteinte à la constitution divine du mariage…
Devant ce nouvel orage qui s’annonce, il importe de faire le point ; tant sur cette fameuse « collégialité » que pour déchiffrer les orientations déjà données par le pape François.
Le contexte : la collégialité à Vatican II
À vrai dire, ni le mot de collégialité ni la notion qu’il désigne n’apparut dans l’Église avant la fin des années 1950. Bien sûr, de tout temps a existé une sainte coopération de tous les évêques travaillant à faire croître l’unique Royaume de Dieu, dans la triple communion de foi, de charité et de subordination hiérarchique. Car l’exercice de leur épiscopat rend les évêques solidaires de la même charge, pour laquelle le pape seul a juridiction universelle. Tout cela est certain, et fut toujours vécu ainsi, par delà les aléas de l’histoire. Mais jamais il n’avait été affirmé que le Corps des douze apôtres avait été institué à l’instar d’un « collège », de telle sorte que le Corps des évêques, successeur du Corps des apôtres, n’existe et n’agit juridiquement que de façon collégiale.
Bien au contraire, dans sa doctrine comme dans sa loi, l’Église a professé la constitution monarchique de l’Église, en ce sens qu’en elle, tout descend d’une seule tête, le Christ, dont le pape est l’unique vicaire sur terre, doué donc d’une juridiction universelle.
Monarchique encore l’Église parce que l’évêque a seul la juridiction ordinaire sur son diocèse, sans autre autorité au dessus de lui que celle du pape. C’est ainsi que, dans et par l’Église hiérarchique, « tout don sacré vient d’en haut et descend du Père des lumières » (Jc 1, 17).
C’est précisément cet ordre hiérarchique que le concile Vatican II a ébranlé. Au cours des discussions qui ont entouré la rédaction de Lumen Gentium, s’est introduite l’idée que l’autorité dans l’Église serait essentiellement collégiale, d’où la fameuse « collégialité épiscopale ». C’était remettre en cause frontalement le primat de juridiction du pape, auquel on ne conférait plus qu’un primat d’honneur, voire une fonction au service de l’unité de l’Église. Une telle vision, il est clair, s’opposait directement à la constitution divine de l’Église, et le concile Vatican II n’alla point jusque là. Il affirma néanmoins – ce qui n’est pas sans poser de graves problèmes – une double autorité suprême dans l’Église : celle du pape seul d’une part, et d’autre part celle du collège épiscopal avec le pape à sa tête. Puis une « note explicative » (nota prævia) fut ajoutée à la fin du texte de la Constitution dogmatique, pour tempérer partiellement cette fausse dimension collégiale.
La collégialité du pape François
Ce contexte éclaire déjà partiellement le discours pontifical du 17 octobre dernier. Lorsque le pape y affirme que « la synodalité, comme dimension constitutive de l’Église, nous offre le cadre d’interprétation le plus adapté pour comprendre le ministère hiérarchique lui-même » ; lorsqu’il dit qu’au sein de l’Église, « personne ne peut être « élevé » au-dessus des autres », on saisit que le pape aimerait remédier au dédoublement de l’autorité suprême de l’Église au profit du seul collège épiscopal, avec le pape à sa tête ; et donc aux dépends du primat juridictionnel du pape pris isolément du collège, primat qui pourtant est partie intégrante de la constitution divine de l’Église…
Cette évaluation semble confirmée lorsque le pape rappelle ce qui lui semble être « la nécessité et l’urgence de penser à une conversion de la papauté ». Qu’entend-il par là ? Sans entrer dans les détails, le pape donne néanmoins le critère de cette « conversion » réclamée, à savoir la dimension collégialiste qu’il voudrait reconnaître à l’Église : « Le Pape ne se trouve pas, tout seul, au-dessus de l’Église, mais en elle comme baptisé parmi les baptisés et dans le Collège épiscopal comme évêque parmi les évêques, appelé en même temps – comme Successeur de l’apôtre Pierre – à guider l’Église de Rome qui préside dans l’amour toutes les Églises ».
Dès lors, les évêques ne seraient plus soumis au pape qu’en tant qu’il est chef du collège épiscopal : « Les Évêques sont unis à l’Évêque de Rome par le lien de la communion épiscopale (cum Petro) et sont en même temps soumis hiérarchiquement à lui en tant que Chef du Collège. » Là encore a disparu le pouvoir plénier et universel du pape seul, auquel doivent être soumis les évêques au même titre que tous les membres de l’Église.
Semblant vouloir détruire les ultimes garde-fous à l’hérésie posés par les textes pourtant ambigus du Concile Vatican II, le pape François, s’il en venait à concrétiser ces orientations, modéliserait une nouvelle Église qui ne serait plus celle divinement instituée par Notre Seigneur Jésus-Christ.
Une première concrétisation
Exercée à tous les niveaux, cette collégialité attribuerait par exemple une véritable autorité doctrinale aux conférences épiscopales. Le pape a ouvert cette piste dans Evangelii Gaudium (n° 32) : « Le Concile Vatican II a affirmé que […] les conférences épiscopales peuvent « contribuer de façons multiples et fécondes à ce que le sentiment collégial se réalise concrètement ». Mais ce souhait ne s’est pas pleinement réalisé, parce que n’a pas encore été suffisamment explicité un statut des conférences épiscopales qui les conçoive comme sujet d’attributions concrètes, y compris une certaine autorité doctrinale authentique ».
D’un point de vue doctrinal, une telle proposition pourrait s’avérer extrêmement dangereuse, dans la mesure où elle remettrait en cause l’autorité propre de l’évêque sur son diocèse. Car cette dernière est d’institution divine. Aussi si quelqu’un, fût-il pape, venait à affirmer que l’évêque diocésain ne peut exercer son autorité que collégialement, il serait tout simplement schismatique ; tout comme l’Église qui en son droit avaliserait un tel principe, contraire à ce que le Christ a institué.
D’un point de vue pratique, si chaque conférence épiscopale devenait détentrice d’un pouvoir doctrinal, on en arriverait assez vite à des enseignements en matière de foi ou de moeurs qui seraient divergents voire contradictoires selon les pays. C’en serait fini de l’unité de l’Église. Cela ne semble pas, hélas, déranger outre mesure le pape François : « Ce qui semble normal pour un évêque d’un continent, peut se révéler étrange, presque comme un scandale – presque – pour l’évêque d’un autre continent ; ce qui est considéré violation d’un droit dans une société, peut être requis évident et intangible dans une autre ; ce qui pour certains est liberté de conscience, pour d’autres peut être seulement confusion. En réalité, les cultures sont très diverses entre elles et chaque principe général – comme je l’ai dit, les questions dogmatiques bien définies par le Magistère de l’Église – chaque principe général a besoin d’être inculturé, s’il veut être observé et appliqué »(3) Ces phrases ont été prononcées par un pape apparemment déçu que le synode sur la famille ne soit pas allé assez loin dans ses propositions relatives à la communion des divorcés remariés, voire des homosexuels et des hérétiques, protestants par exemple(4). Autrement dit, en ces questions qui touchent de fait la doctrine de l’Église en matière de foi et de moeurs, le pape serait prêt à accepter des divergences selon les églises particulières. On en arriverait tout simplement à des églises nationales…
Une dimension oecuménique
Si on y réfléchit un tant soit peu, la conception de l’Église que le pape François voudrait imposer à l’Église serait assez semblable à celle des Églises schismatiques de l’orthodoxie. Cette filiation est d’ailleurs ouvertement revendiquée par le pape François. Il l’avait fait, à titre privé, dans l’entretien donné à La Civiltà Cattolica : «D’eux [les orthodoxes], nous pouvons en apprendre davantage sur le sens de la collégialité épiscopale et sur la tradition de la synodalité. » Il s’agirait alors selon lui de « reconnaître ce que l’Esprit a semé dans l’autre [l’orthodoxie] comme un don qui nous est aussi destiné »(5) . Une telle phrase est terrible. Cela semblerait dire que le Christ n’a pas doté son Église de tous ses dons, qui plus est lorsqu’il s’agit de la constitution de l’Église ; et qu’à contrario, on appellerait don du Christ ce qui précisément définit dans l’orthodoxie sa dimension schismatique…
Mais chez le pape François, la volonté oecuménique prime sur toutes ces considérations. En ce discours du 17 octobre, il montre au contraire la nécessité oecuménique d’une telle réforme de l’Église jusque dans sa constitution : « L’engagement pour édifier une Église synodale […] est plein d’implications oecuméniques. Pour cette raison, m’adressant à une délégation du Patriarcat de Constantinople, j’ai rappelé récemment la conviction que « l’examen attentif de la manière dont s’articulent, dans la vie de l’Église, le principe de la synodalité et le service de celui qui préside, offrira une contribution significative au progrès des relations entre nos Églises » ».
De la collégialité à la synodalité
Malgré l’extrême gravité des propositions jusque-là avancées par le pape, nous n’avons pas encore bu jusqu’à la lie le calice de l’erreur. Car l’Église que le pape François voudrait imposer dépasse de beaucoup la conception schismatique des orthodoxes. Reprenant à son compte la thèse implicitement mentionnée par le concile Vatican II puis développée par les papes subséquents – notamment Benoît XVI – le pape François affirme que « le chemin synodal commence en écoutant le Peuple qui « participe aussi de la fonction prophétique du Christ » ».
À la base n’est plus posée l’infaillibilité de l’Église enseignante, mais celle du peuple de Dieu dans son entier : « Dans l’Exhortation apostolique Evangelii gaudium (n° 119), j’ai souligné que « le Peuple de Dieu est saint à cause de cette onction que le rend infaillible in credendo » […]. Le sensus fidei empêche une séparation rigide entre Ecclesia docens et Ecclesia discens, puisque le Troupeau possède aussi son propre »flair » pour discerner les nouvelles routes que le Seigneur ouvre à l’Église. Une Église synodale est une Église de l’écoute […]. Le peuple fidèle, le Collège épiscopal, l’Évêque de Rome, chacun à l’écoute des autres ; et tous à l’écoute de l’Esprit Saint, l’ « Esprit de Vérité » (Jn 14, 17), pour savoir ce qu’il dit aux Églises (Ap 2, 7). » En résumé, à l’inverse de l’Apocalypse pourtant citée, Dieu ne parlerait plus au membres de l’Église d’abord par la médiation de ses pasteurs – c’est saint Jean qui pourtant transmet le message divin aux différentes communautés – mais s’adresserait premièrement à la conscience du peuple de Dieu tout entier (c’est ainsi qu’est désormais considéré le sensus fidei). La fonction du magistère consisterait alors à authentifier le caractère divin de ces intuitions du supposées inspirées du Peuple de Dieu. Une telle conception du magistère, qu’on a appelé magistère de la conscience ecclésiale, n’est autre que celle condamnée par saint Pie X dans son l’encyclique Pascendi Dominici gregis sur le modernisme.
En cette nouvelle Église, l’Esprit Saint s’adresserait donc à la base tandis que l’autorité, au service de cette dernière, aurait pour fonction d’authentifier le message ainsi reçu. S’il en était effectivement ainsi, les paroles du pape François en son discours du 17 octobre prendraient tout leur sens ; l’Église deviendrait comme une pyramide renversée : « Jésus a constitué l’Église en mettant à son sommet le Collège apostolique [erreur de la collégialité], dans lequel l’Apôtre Pierre est le « rocher » (cf. Mt 16, 18) [réduction de la fonction pétrinienne à celle de chef du collège épiscopal, au dépend de son pouvoir propre], celui qui doit « confirmer » les frères dans la foi (cf. Lc 22, 32). Mais dans cette Église, comme dans une pyramide renversée, le sommet se trouve sous la base [Dieu parle en premier lieu à la base et non plus à la tête].»
Conclusion
À la suite du dramatique motu proprio introduisant de fait le divorce dans l’Église, puis du synode sur la famille laissant la porte ouverte à la légitimation morale de l’adultère, certains observateurs autorisés n’ont pas hésité à parler d’un schisme de fait au sein même de l’Église catholique(6). Si les volontés personnelles du pape François en matière de synodalité venaient à devenir institutionnelles, nous en arriverions alors à un schisme de droit. L’Église synodale du pape François serait simplement formellement autre que l’Église catholique, car de constitution différente.
Abbé Patrick de LA ROCQUE, prêtre de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X
Source : Le Chardonnet n° 313 de décembre 2015
Notes
1 – Pape François, discours du 17/10/2015 pour la commémoraison du 50e anniversaire de l’institution du synode des évêques.
2 – Cf. Cardinal Maradiaga, in La Croix du 26/10/15
3 – Pape François, discours du 24/10/2015 pour la conclusion du synode sur la famille
4 – Cf. visite du Pape au temple luthérien de Rome du 15/11/2015, réponse à la deuxième question
5 – Pape François, entretien d’août 2013 à la revue La Civiltà Cattolica
6 – Cf. Sandro Magister, chiesa.espresso.repubblica. it, chronique du 04/11/2015
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Saint Joseph, protecteur de l’Eglise, obtiens de ton fils qu’il intervienne pour la sauver!
Marie, Mère de Dieu, intercède pour nous.
Jésus est la tête et seul protecteur de l’église et Marie est la mère de Jésus en tant qu’homme. Dieu n’a pas de mère sinon Il aurait aussi une tante…
Jésus avait bien une tante (qui s’appelait aussi Marie).
Or Jésus est Dieu, donc …
Bon, que vous veniez sur un site catholique sans l’être vous même, pourquoi pas ? Mais n’y apportez pas votre contradiction.
Souhaitez vous une réponse à votre provocation ?
En voici une, parmi d’autres :
http://www.mariedenazareth.com/qui-est-marie/concile-dephese-431-marie-mere-de-dieu-theotokos-jean-paul-ii
Que je sache, en 431 les protestants n’étaient pas encore nés. Quelle mouche a donc piqué Luther pour vous faire adhérer à l’hérésie du nestorianisme ?
Malheureux êtes-vous de vous priver de la splendeur de Marie.
N’ayez crainte nous ne faisons pas de Marie une déesse (des hérésiarques le font; mais c’est heureusement une petite secte, qui n’a plus rien de catholique).
Lisez « la Cité mystique de Dieu » de Marie d’Agréda, vous comprendrez l’importance de Marie pour le salut des hommes.
http://www.fichier-pdf.fr/2015/03/16/yb01-01/
Oui, Jésus, dont les deux natures sont inséparables, aime Marie comme une merveilleuse mère, et nous aussi.
Récitez le « Je vous salue Marie » cela vous fera énormément de bien.
Je suis désolé, mais je ne peux pas suivre votre philosophie qui n’a rien de Biblique.Jésus est le seul médiateur entre nous et Dieu 1Tim.2:5 Si Marie est la mère de Dieu, le St-Esprit est le père de Dieu selon Luc 1:35 Donc le St-Esprit et Marie ont créé Dieu !Mais quelle dérive Biblique!
Non, l’église de Rome n’est pas l’église de Christ mais un système humain. Vous avez plus de confiance aux « saints » qu’à Jésus qui a tout accompli pour notre salut éternel.Le juge ultime n’est pas Marie, mais bien Jésus Apo.19:13-16. J’aime en premier lieu la vérité.Jésus est le chemin, la vérité et la vie, et non pas Marie quoiqu’un exemple d’humilité,de foi et de dévouement, pour tous.
Je ne prie pas les saints qui sont des humains. Nous tous devrions avoir une vie sainte. Je ne veux pas de canonisation, j’ai reçu la vie pour servir mes proches.
Vous me désolez, vous.
Evidemment vous n’avez rien lu de ce que je vous ai proposé (Lire la Cité mystique de Dieu ne se fait pas en deux temps trois mouvements)et vous continuez sur votre lancée. Vous restituez une conviction issue d’un embrigadement sans faille.
C’est le point de jonction entre le protestantisme et l’islam. Vous refusez par formalisme ce que l’on vous a forcé de croire.
Oui Jésus est l’unique chemin; mais il se trouve que Marie est sur ce chemin et que Jésus a besoin de sa mère humaine pour attendrir les humains qui se raidissent trop volontiers dans une position, une attitude non humaine de rectitude dont Dieu n’a pas besoin.
Dieu n’est pas venu sauver des justes; mais des pécheurs, des faibles, des vulnérables. Il se sert de Marie pour leur dire qu’il attend d’eux, l’affection avant toute autre chose.
Marie est simplement la preuve que l’homme peut vivre en phase avec son créateur.
C’est tout. En cherchant à être comme Marie vis-à-vis de son fils Jésus, nous nous approchons de lui. C’est tout ce qu’il demande. Le reste nous est donné par surcroit, par sa grâce que notre affection pour Marie libère et amplifie.
Marie n’est pas Le Chemin; elle est le panneau indicateur qui nous indique le chemin, qu’elle connaît pour l’avoir suivi à la suite de son fils.
Elle n’a pour ambition que de nous faire aimer son fils, parce qu’elle sait qu’il est Dieu venu par elle dans le monde pour nous sauver, si nous l’acceptons.
Jésus n’est pas seulement médiateur; il est Dieu au contact avec nous, comme il a aimé l’être avec sa mère selon l’humanité.
Marie nous affirme que l’homme et Dieu sont faits l’un pour l’autre, par la volonté de Dieu qui est d’abord Amour de ses créatures.
Comme Saint Bernard, qui était avant que le protestantisme n’apparaisse, l’Eglise nous dit : Pour rejoindre Dieu, utilisons le chemin que lui a pris pour venir à nous. Marie n’est pas une impasse, puisque par elle, Dieu est parvenu jusqu’à nous.
Laissez vous attendrir le cœur par Marie, c’est tout ce qu’elle cherche, pour qu’ainsi vous trouviez le Fils, et par lui,le Père et le Saint Esprit qui sont tendres et doux comme Jésus et Marie à leur ressemblance (Comme l’est tout homme lavé du péché par le sacrifice divin).
Aimer Marie ne prend rien à Dieu; c’est ce qu’il veut de mieux pour nous.
Les Saints nous font aussi aimer Dieu et sont nos intercesseurs auprès de lui.
C’est l’autre point hérité de l’islam par le protestantisme que de croire que personne ne puisse intercéder pour personne. C’est faux, l’amour peut aider l’amour.
Cher Bourgeois, j’apprécie votre réponse sincère et je comprend votre sensibilité pour Marie que j’aime et admire, mais je ne comprend pas pourquoi vous voulez passer par Marie pour prier Jésus qui invite tous à venir à Lui. Pourquoi ce détour? Et puis, le protestantisme est une réaction contre entre autre ce détour, et n’a rien à voir avec l’islam que je rejette entièrement. Si,j’ai lu la cité mystique mais la mystique appartient à l’âme et non à l’esprit.Or c’est par l’esprit qu’on adore Dieu.L’âme est trompeuse; il faut la soumettre à la parole de Dieu. Tiens, la parole de Dieu, c’est Jésus! Veuillez lire aussi 1Cor.4:6 qui nous préserve de toute pensée humaine.Je suis un ancien catholique et j’ai fait comme les chrétiens de Bérée Act.17:11. J’ai bien aimé vos réactions honnêtes et vous avez pris du temps pour moi; ça prouve votre amour et me touche vraiment.
J’aimerais vous contacter plus personnellement si vous voulez.
pi.waelkens@sfr.fr
Wamupca, êtes-vous sûr d’aimer vraiment Jésus ?
Ca ne se voit pas. Alors descendez d’un échelon comme Jésus l’a fait, et aimez Marie comme l’a aimé Jésus, qui est passé par elle pour venir en ce monde, ce qu’Il aurait pu tout à fait éviter en tant que Dieu.
Toutes les grâces de Dieu passent par Marie, parce que Dieu l’a voulu ainsi. Jésus est « doux et humble de coeur », c’est la seule chose humaine qu’il a dite de lui. Or son coeur vient du coeur de Marie, dont, de plus, l’Epoux est le St-Esprit. On ne peut aimer Jésus si on n’aime pas Marie, si on n’aime pas son coeur : c’est la même chair, le même sang, le même Amour, le même St-Esprit qui est en eux. Mais humainement, Jésus tient tout de Marie, Il lui doit la vie, parce qu’Il a voulu passer par elle en tant qu’homme. Ne vous placez pas plus haut que Jésus, car cela ne peut pas plaire à Jésus.
Oui Efgy, j’aime Jésus de tout mon coeur. C’est pour celà que je lui fait toute confiance.J’aime et j’admire Marie mais elle est une créature de Dieu.Comment alors peut-elle être sa mère? J’aime la Parole de Dieu, mais je me méfie des paroles des hommes.
Marie même a dit: « Mon âme exalte le Seigneur, et mon esprit se réjouit en Dieu, mon sauveur. (Luc 1: 46,47) Pour devenir homme semblable à nous, Dieu ne pouvait pas se passer de la voie naturelle. Est-ce-que vous devez aimer ma mère avant de pouvoir m’aimer ? « Jésus tient tout de Marie » Vous voulez dire que Jésus ne dépendait plus de Dieu! Non il était Dieu, mais en tant qu’homme il faisait que la volonté de Dieu.Est-ce-que vous pouvez aimer Jésus sans penser à Marie? Vous ne connaissez pas le premier commandement qui nous dit d’aimer Dieu au dessus de tout(sans parler de Marie)qui vous divinisez quand-même.Donc, humiliez vous et reconnaissez votre erreur.
« J’aime et j’admire Marie mais elle est une créature de Dieu. Comment alors peut-elle être sa mère? »
Parce que Jésus est Dieu.
Donc selon vous, Dieu a quand-même une mère et le St-esprit est le père de Dieu ! Et Elisabeth est la tante de Dieu !
Mais lisez d’abord la Bible, la parole de Dieu avant de fantaiser.
Ce que je dis, c’est la Bible qui le dit, et même un enfant le comprend très bien. Où est donc votre problème ?
Je vais essayer de réexpliquer + clairement : Jésus étant Dieu fait homme (cf st Jean : « Et le Verbe s’est chair et Il a habité parmi nous), sa mère est donc la mère de Dieu fait homme. Rien de plus biblique. Relisez bien les paroles toutes simples de l’ange Gabriel à l’Annonciation, dans st Luc. Les avez-vous jamais lues ? (je n’en sais rien, mais je cherche ce qui ne va pas dans votre tête, tellement c’est un raisonnement élémentaire).
– Ensuite, non, Elisabeth n’est pas la tante de Dieu, elle est la tante de Jésus. Car elle, Elisabeth, n’a pas de parenté divine avec Jésus. Elle n’a qu’une parenté humaine. Elle ne peut donc rester que dans l’ordre humain et naturel).
Seule Marie a, en effet, un lien divin avec Dieu, parce qu’elle seule a été directement fécondée par l’Esprit-Saint qui est Dieu (sans aucun acte sexuel avec Joseph). C’est encore l’ange qui le dit : Marie demande à l’ange Gabriel « Comment cela se fera-t-il puisque je ne connais point d’homme ? Et l’ange lui répond : « l’Esprit-Saint viendra sur vous, et la vertu du Très Haut vous couvrira de son ombre. C’est pourquoi le fruit saint qui naîtra de vous sera appelé Fils de Dieu ».
Je crois que vous ne comprenez pas l’union hypostatique qui existe en Jésus, c’est-à-dire l’union en Jésus de la nature humaine avec la nature divine. C’est peut-être cela le problème sur lequel vous buttez.
« Dieu ne pouvait pas se passer de la voie naturelle. »
Et pourquoi non ?
Il aurait pu envoyer son Fils à l’âge adulte directement.
Mais Il a voulu passer par Marie, qui n’est pas une femme comme les autres, puisqu’elle a été choisie par Dieu pour être sa mère et son épouse.
– « Est-ce-que vous devez aimer ma mère avant de pouvoir m’aimer ? »
Je ne connais pas votre mère, car vous n’êtes pas Dieu.
Or Dieu, quant à Lui, a fait connaître sa mère au monde entier : « Je vous salue pleine de grâce », lui dit l’ange. Dieu s’est donné Lui-même comme son Epoux en la Personne du Saint-ESprit qui l’a fécondée,
Il s’est donné Lui-même comme son Dieu, en la Personne du Père, Père de tous les hommes, Jésus compris.
Et Il s’est donné Lui-même comme son Fils en la Personne de Jésus.
C’est toute la Trinité qui a aimé Marie d’une manière exceptionnelle, comme aucune autre créature sur terre ne sera jamais être aimée de Dieu, le Père, le Fils et le St-Esprit.
Marie est l’Immaculée en qui Dieu est venu habiter pendant 9 mois. Et il s’agit bien de Dieu. Dieu fait homme certes, mais Dieu quand même.
Personne n’aura jamais ce privilège de porter Dieu dans ses entrailles, Lui le Créateur qui soutient le monde. Mais Dieu l’a réservé pour Marie seule. Elle est ainsi Fille, Mère et Epouse de Dieu.
Voilà toute la grandeur de Marie. Et c’est parce que Dieu se l’est réservée qu’elle est immaculée.
Non seulement vous êtes dans l’erreur, Wamupica, mais vous blasphémez.
Je souhaite que la fête de Noël vous éclaire!
Dieu ne pouvait pas se passer de la voie naturelle parce que Jésus ne serait pas un homme comme nous.
Du reste je ne répond pas à vos fantaisies.Vous dites que Dieu aime certaines personnes plus que des autres. Que la Vierge vous sauve!
Marie,créature,mère et épouse de Dieu ! Vous n’avez jamais lu l’apocalypse 19:6-10
La femme de l’agneau n’est pas Marie, mais l’église, non celle de rome mais celle qui a une relation intime avec Dieu, par Jésus
« Dieu ne pouvait pas se passer de la voie naturelle parce que Jésus ne serait pas un homme comme nous. »
Oui, vous avez pas raison dans la mesure où l’on admet que le plan de Dieu était justement de se faire un homme en tous points semblables à nous. Là- dessus, aucune différence entre nous. Mais je peux vous dire que c’est un sujet de contradiction pour d’autres…
« Vous dites que Dieu aime certaines personnes plus que des autres. »
Oui, de même qu’Il a aimé le peuple juif plus qu’un autre. Dieu a bien le droit de faire des choix, donc d’avoir des prédilections pour certains. (d’ailleurs Jésus aimait 3 apôtres plus que les autres : Pierre, Jacques et Jean (c’est aussi dans la Bible). Mais Dieu étant juste, Il nous aime chacun d’une manière particulière à nous, sans que cela nuise à l’autre)
Pardon il y a le mot « pas » en trop dans mon post précédent : « Oui vous avez raison… » etc.
« non celle de Rome mais celle qui a une relation intime avec Dieu, par Jésus »
Eh bien « celle qui a une relation intime avec Dieu par Jésus », c’est Marie.
En effet, grâce à Jésus (Dieu fait homme par l’Esprit-Saint), elle est devenue mère de Dieu et épouse du Saint-Esprit.
Mais vous n’avez pas tout à fait tort en parlant de l’Eglise, car sur le plan mystique, c’est vrai. Par contre, c’est trop long de tout expliquer, et peut-être avons-nous la même vue catholique.
Efgy,
Vous avez trop de patience.Les protestants rabaissent la Vierge Marie volontairement, en cela ils sont proches d’autres écrits.
Et c’est même là leur signe d’orgueil en toute discussion.
Les catholiques qui ont quitté l’Eglise Catholique pour devenir protestants donnent toujours cette raison en premier. Ils ne veulent pas « s’abaisser » à prier Marie.
« Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous »
Oui, vous avez raison, Eve. Mais il faut toujours essayer de sauver une âme, car si elle finit en enfer, elle n’aura plus l’excuse de dire « je ne savais pas ». On va au paradis ou en enfer, parce qu’on l’a bien voulu : la foi, c’est toujours une affaire de volonté qui a refusé la grâce qui est passée par des instruments en général aussi divers qu’insignifiants.
Cher Wamupica, avant d’échanger avec vous plus particulièrement, comme vous le souhaitez, je tiens à poser un élément fondamental de la maternité de Marie.
Il figure dans l’Evangile de Luc qui est également l’auteur des Actes des Apôtres auxquels se réfèrent volontiers les protestants (en complément des lettres de Saint Paul).
Ils sont contenus dans le chapitre 1 de cet évangile :
Versets 31 à 33 :
Vous allez concevoir et enfanter un fils à qui vous donnerez le nom de Jésus. Il sera grand : On l’appellera Fils du Très-Haut ; le seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père. Il règnera sur la maison de Jacob éternellement et son règne n’aura pas de fin.
Verset 35 :
L’Esprit Saint viendra sur vous et la puissance du Très-Haut vous couvrira de son ombre. Aussi l’être saint qui naîtra de vous sera-t-il appelé Fils de Dieu.
Dans ces deux versets il est dit : « il sera appelé », « on l’appellera ». Mais il n’est pas dit « Il sera »
Au verset 43, Elisabeth lui dit : « Et d’où me vient l’honneur que la mère de mon Seigneur vienne à moi. »
Ce verset ne dit-il pas que Marie est pour elle la mère de celui qui est Dieu ?
Et pourtant Marie répond, au verset 47 : « Et mon esprit se réjouit en Dieu, mon Sauveur. »
De ces versets fondamentaux, ne ressort-il pas que, pour les « autres » elle est la mère de celui qui est Homme-Dieu, deux natures en une seule personne de la Trinité.
Alors que pour elle, elle a bien conscience de ne pouvoir être, intrinsèquement, que la mère de l’humanité de Jésus, à laquelle Dieu-le-Fils s’est associé, par sa seule volonté, inséparablement et définitivement. Elle a ainsi également conscience de donner au monde (concevoir et enfanter) le Sauveur de toute l’humanité (elle y compris), le Fils de Dieu.
Elle est donc pour l’humanité, la Mère de Dieu incarné.
Pour elle comme pour nous, elle représente le mystère insondable de la volonté créatrice et salvatrice, en un mot, amoureuse, de Dieu. D’où, pour elle, le Magnificat, et pour nous, notre vénération de l’humble servante, de Dieu et de notre cause.
Cher Bourgeois,nous sommes tout-à-fait d’accord que Marie est la mère de Dieu incarné, donc Jésus. Comme dit la Bible: Marie la mère de Jésus, mais nul part vous lisez » La mère de Dieu. Dieu,à l’origine de tout, qui a tout créé du néant, qui est éternel, comment pourrait-Il avoir une mère, sinon que dans votre philosophie humaine ? Vous savez que beaucoup de coutumes catholiques sont d’origine Babylonienne, entre-autre la vénération de la reine du ciel.Demandez-vous ce que signifient les chapitres 17 et 18 de l’Apocalypse. Aimons la vérité.
» Ce que vous faites au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous le faites » (Matthieu 25.40). Le Très Saint Père a lui compris sa vocation.
Mon Dieu, que les propos de l’abbé de La Rocque sont rances…
Nous en reparlerons d’ici quelques temps, quand le Très Saint Père aura consommé le Schisme. Car c’est à son instigation qu’il vient.
La citation de l’évangile que vous faites est complètement hors sujet !
Mais ce sera un des piliers de la religion syncrétique sur laquelle cela débouchera.
Vous voulez parier ?
‘Si des chiens aboient, c’est que nous chevauchons’ est une réplique bien connue de Don Quichotte de la Manche de l’écrivain espagnol Cervantes. Qu’il faut interpréter comme un hommage rendu à ceux qui agissent. Et c’est ce que vous faites en jetant pareil opprobre sur l’action du Très Saint Père. De toutes façons, quelle que soit l’époque il y a toujours eu des réfractaires aux signes du temps. Vous n’êtes pas sans connaître le mouvement des sédévacantistes, qui considèrent que depuis la mort de Pie XII, aucun pape n’est légitime…
Pourquoi mettre à contribution Cervantes alors que nous avons un bon vieux proverbe qui le dit tout aussi bien : »Pierre qui roule n’amasse pas mousse »
C’est le leitmotiv de toutes les élections « démocratiques » : Nous vous promettons le « Changement », comme si c’était une fin en soi.
Changer quelque chose de mauvais ou malsain, ok, mais en l’occurrence, où se trouve la nécessité ou l’utilité du changement.
Discutez, au fond, du bien fondé de l’évolution entreprise, plutôt que de vous cabrer.
Votre seul argument est celui d’autorité : Le Pape le fait, donc c’est bien.
Sauf, qu’ici il fait le contraire de ce qu’a voulu et fait celui qui le fonde et qui en a fait son vicaire, Jésus lui-même.
C’est comme pour l’adultère, le Pape ne peut pas dire et faire l’inverse de la volonté de Jésus qui a pris le soin de bien la définir.
Enfin, Pourquoi ce dernier Pape s’autorise-t-il à diverger de tous ses prédécesseurs sur ces points capitaux ?
Ne sait-il pas que cela va heurter les chrétiens qui ressentent la divergence avec ce qu’on appelle la tradition apostolique, qui s’appuie sur la pratique et l’enseignement de l’Eglise depuis sa fondation par Dieu lui-même ?
N’est-ce pas là provoquer le schisme ?
Et cela ne vous traverse pas l’esprit et ne vous inquiète pas.
Vous me faites penser à celui-là qui, un jour, levant les yeux reçoit une fiente d’oiseau dans l’œil et qui n’a pour seule réaction que de s’écrier « Tout ce qui tombe du ciel est béni ».
Les propos de l’abbé de La Rocque ne sont pas rances : il ne fait que rappeler la doctrine de l’Église depuis près de 2 millénaire.
Le Pape est le successeur et le représentant du Christ sur terre. D’où le dogme de l’infaillibilité du Pape.
« Tu est Pierre et sur cette pierre, je bâtirai mon Église »
Le dogme de l’infaillibilité du Souverain Pontife date du 18/07/1870, à la fin du Concile Vatican I. Il ne s’agit donc pas de 2 millénaires mais de … 145 ans.
Excusez-moi ; mais votre réponse n’est pas acceptable.
Un dogme ne définit pas une évolution ; il ne fait qu’exprimer de qui a toujours été. Il dit ce qu’il faut croire, pour prévenir toute contestation ou dérive.
L’infaillibilité des papes n’a pas commencé en 1870. Elle est depuis la fondation de l’Église par le Christ. Il l’a établie délibérément et exprimée par la phrase citée par Raiford.
Les Papes sont infaillibles depuis le début. Et pourtant, il y a eu de sacrés « loustics ».
Pour aider à comprendre, lire le document « L’infaillibilité pontificale » du Marquis de la Franquerie, par exemple :
http://www.fichier-pdf.fr/2015/03/27/yb02-13/
Comment comprendre où ce François qui ne ressemble pas du tout à François ? Il voudrait mettre en place une collégialité épiscopale alors qu’il traite les cardinaux de la curie et autres de tous les noms et de tous les mépris ? Il ne semble pas avoir pour eux un tant soit peu de miséricorde. Une collégialité qu’il puisse manipuler à sa guise pour faire dire ce qu’il veut entendre.
Comment comprendre où ce François qui ne ressemble pas du tout à François veut mener l’église catholique ? Il voudrait mettre en place une collégialité épiscopale ????? alors qu’il traite les cardinaux de la curie et autres de tous les noms et de tous les mépris ? Il ne semble pas avoir pour eux un tant soit peu de miséricorde. Une collégialité qu’il puisse manipuler à sa guise pour faire dire ce qu’il veut entendre. Comme ce fut le cas lors du synode sur la famille …..
Excusez-moi ; mais votre réponse n’est pas acceptable.
Un dogme ne définit pas une évolution ; il ne fait qu’exprimer de qui a toujours été. Il dit ce qu’il faut croire, pour prévenir toute contestation ou dérive.
L’infaillibilité des papes n’a pas commencé en 1870. Elle est depuis la fondation de l’Église par le Christ. Il l’a établie délibérément et exprimée par la phrase citée par Raiford.
Les Papes sont infaillibles depuis le début. Et pourtant, il y a eu de sacrés « loustics ».
Pour aider à comprendre, lire le document « L’infaillibilité pontificale » du Marquis de la Franquerie, par exemple