Récemment au Centre for European Reform, le Commissaire européen aux Affaires économiques et financières, à la Fiscalité et à l’Union douanière , oubliant qu’il est un simple fonctionnaire bruxellois avec un devoir de réserve, s’est donné une posture de chef politique et a prononcé des paroles graves contre ses ennemis, les nationalistes et les populistes, qu’il méprise souverainement. Il s’est lancé dans un délire apocalyptique qui l’a amené à prédire un futur conflit entre les nations européennes si ses adversaires remportent les suffrages en mai prochain.
« Nous vivons un moment tragique en Europe de montée des nationalismes et des populismes […] De véritables clivages apparaissent entre les pro-européens et les anti-européens », a-t-il expliqué. Si ce sont les nationalistes à imposer leur vision, renchérit-il, l’Union Européenne « mourra » et la « guerre » reviendra en Europe. De fait, la guerre, c’est lui qui l’a fait aux Salvini, Le Pen, Orban, et tutti quanti. L’impératif catégorique pour Moscovici c’est « de les battre aux prochaines élections » pour que survive l’UE. « Si nous réintroduisons les divisions entre nous, Nord-Sud, Est-Ouest, et si la préférence nationale devient le mode de penser l’Europe, l’Europe mourra », a-t-il pronostiqué. « Sans l’Europe, a-t-il insisté, je suis certain que la guerre peut réapparaître. »
En leur prophétisant une prochaine guerre si ceux qui ne pensent pas l’Europe comme lui remportent les élections, le technocrate mondialiste Pierre Moscovici cherche à apeurer les peuples. Des peuples européens de plus en plus hostiles au Nouvel Ordre Mondial hyper-libéral et globaliste qui se dessine dans les officines bruxelloises et onusiennes, véritable apocalypse que certaines nations veulent éviter.
Francesca de Villasmundo
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