Une moitié de cette vidéo concerne le crash du vol MH17 dans le Donbass, avec les incohérences et opacités de l’enquête: jusqu’à la minute 18:26 c’est assez technique. La journaliste repose sans cesse la même question sous d’autres formes. Ceux qui sont pressés pourront sauter le sujet à la fin de la réponse à la première question jusqu’à la minute 18:26.
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A la minute 18:26, la suite de l’interview est moins technique et concerne des problèmes de politique internationale: stratégies, rapports de forces, questions militaires, concernant l’Asie et le Pacifique.
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A la minute 26:10 une question de pleine actualité concerne les rapports entre le Japon et la Russie, qui, à la réponse du ministre, semblent tendus. Il évoque la tragédie de la bombe d’Hiroshima et de Nagasaki, drames sans aucune excuse selon lui.
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A la minute 26:16, la question porte sur l’éventualité d’un conflit mondial bipolaire et l’inconvénient d’une hégémonie unipolaire actuelle.
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Le sujet glisse aussitôt sur le problème de l’interventionnisme américain et européen au Moyen-Orient. Les révolutions des Printemps arabes dues à l’interventionisme occidentale qui voulait imposer son modèle sans tenir compte des cultures des peuples, qui ont conduit à l’islamisme et à l’Etat islamiste.
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Les opérations occidentales qui ont abouti au renversements de pouvoirs légitimes: Saddam Hussein en Irak, Kadhafi en Lybie, la déstabilisation de Bachar-el-Assad en Syrie.
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– L’intervention de la France en Libye et en Syrie qui a livré des armes à des islamistes prétendus modérés quand ça arrangeait ses affaires. Armes qu’elle retrouve pointées sur ses propres troupes au Mali et en Centrafrique. Ainsi, demande Sergeï Lavrov, est-il admissible du point-de-vue du Conseil de Sécurité de l’ONU que les armes françaises soient à la fois dans le camp des islamistes et dans le camp de l’armée française qui prétend les combattre ?
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A la minute 32 le sujet revient sur les USA qui déstabilisent l’Asie par leur interventionnisme et leur déploiement disproportionné de forces.
« La Russie ne veut aucune course aux armements et n’y participera pas. Nous avons assez de moyens technologiques pour donner une réponse, à un coût raisonnable, de défense contre des missiles, surtout après que la question nucléaire iranienne a été réglée. Le président Obama avait dit en 2009 qu’après la résolution du nucléaire en Iran, il n’y aurait plus besoin de défense nucléaire en Europe. Il semble qu’il n’a pas dit la vérité. »
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