L’INSEE vient de publier le nombre des naissances vivantes en France métropolitaine en septembre 2023. Ce nombre est provisoire mais on constate habituellement moins de 1% d’écart entre le nombre provisoire et le nombre définitif.
Ce nombre est de 52 500 naissances vivantes, soit une baisse de 7,8% par rapport à septembre 2022 (56 941 naissances). On aurait pourtant pu espérer une stabilisation car le nombre de septembre 2022 était déjà en très nette baisse (de 7,8%, soit la même qu’en septembre 2023) par rapport à celui de septembre 2021 (61 774 naissances).
De septembre 2021 à septembre 2023, la baisse est de 15,0%. Si le rythme des naissances continue au même rythme que les neuf premiers mois de l’année, celle-ci se terminera avec environ 640 000 naissances, soit le plus bas niveau depuis 1944.
Le trop faible nombre de naissances, en obligeant soit à augmenter les cotisations des actifs, soit à baisser le montant des retraites, soit à financer celles-ci par un accroissement des dépenses de l’Etat, contribue à augmenter, directement ou indirectement l’endettement de la France.
Celui-ci est déjà passé de 683,5 milliards au 4e trimestre 1995 à 1701,1 milliards au 4e trimestre 2010 et à 3046,9 milliards au 2e trimestre 2023…
Gontran PAUME
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