Nous avons déjà signalé différentes accusations concernant le rôle actif des Etats-Unis dans la déferlante migratoire qui s’abat sur notre continent.
Le Washington Post, a osé jeudi dernier un titre significatif : « Comment des dizaines de milliers de migrants pourraient aider à sauver l’Europe ».
Selon un argumentaire déjà véhiculé par l’ONU, cette marée migratoire serait une « chance » pour résoudre le problème du vieillissement de l’Europe.
Ces Américains sont trop gentils de s’épancher ainsi sur notre funeste sort.
Il faut néanmoins leur rappeler quelques points.
Tout d’abord, les Etats-Unis ne semblent pas si désireux de voir arriver chez eux ces multitudes de « chances » dont l’Europe ne sait quoi faire.
D’autre part, si l’Europe connaît en effet un vrai problème de dénatalité, la meilleure et plus simple façon de le résoudre serait d’inciter les familles à faire plus d’enfants.
Or les Etats-Unis œuvrent précisément au contraire à encourager toujours plus le recours à la contraception et à l’avortement.
Tout cela sert à légitimer un grand emplacement. Noyée sous un torrent migratoire, l’Europe ne risquera plus jamais de concurrencer les Etats-Unis.
Ajoutons que ce grand remplacement de populations mettra une touche finale à la déchristianisation de l’Europe.
Ishaan Tharoor, journaliste au Washington Post, et ancien journaliste du Time, préconise donc aux pays européens de se réjouir et d’ouvrir bien grandes les frontières…
Les gouvernants européens, toujours attentifs aux conseils de nos « sauveurs » américains, préparent déjà la communication en ce sens.
« Nous devrions envisager de leur proposer (ndlr : aux immigrés) de rester dans les zones de Serbie qui se sont vidées », a déclaré Brankica Jankovic, commissaire à la Protection de l’Egalité.
Ishaan Tharoor promet que nous finirons par apprécier la recette : « L’immigration Latino vers les Etats-Unis, par exemple a permis la repopulation de pléthore de petites villes rurales qui étaient sur le point de mourir. »
L’écrivain italien Silvia Marchetti raconte les mêmes balivernes. Les immigrés pourraient repeupler les 6.000 villes fantômes que compterait le pays, labourer des champs laissés en friche, créer des commerces et des petites affaires artisanales, attirer les touristes en ouvrant hôtels et restaurants… Mais qui peut croire à ces foutaises ? Il suffit d’écouter quelques instants les revendications des immigrés pour s’apercevoir qu’ils sont ici pour profiter d’une assistance complète aux frais des Européens.
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