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Sel de la Terre n° 129, Saint Thomas d’Aquin à l’honneur

Le Sel de la terre n° 129
Le Sel de la terre n° 129

Le numéro 129 de la revue Le Sel de la Terre des pères dominicains d’Avrillé vient de paraître. Ce numéro met Saint Thomas d’Aquin, le Docteur Angélique, à l’honneur.

Trois anniversaires pour Saint Thomas d’Aquin

Un triptyque d’anniversaires s’est ouvert pour saint Thomas d’Aquin : en 2023 avec le 700e anniversaire de sa canonisation, en 2024 avec les 750 ans de sa mort, et en 2025, nous célébrerons le 8e centenaire de sa naissance. Autant d’occasions de s’intéresser à cette figure incontournable de la chrétienté médiévale, dont l’héritage théologique et philosophique, continue d’éclairer l’Église.

Le Docteur Angélique est une lumière pour l’Église : au Concile de Trente, sa Somme Théologique trônait au milieu des Pères conciliaires. Le Sel de la Terre poursuit cette mission en mettant en lumière, dans ce numéro d’été, certaines facettes plus accessibles et méconnues du saint.

Saint Thomas, le plus grand maître des clercs qui étudient

Vous trouverez donc un article traitant de la piété filiale de Saint Thomas ; comme le rappelle le Père Alain OP : « Ce n’est pas seulement un contenu doctrinal, c’est aussi et surtout une vie que la canonisation de 1323 recommandait à toute la chrétienté ». L’auteur nous présente un saint aux vertus héroïques, profondément équilibré, évidemment nourri de sa vaste science théologique. Saint Thomas, homme de grande humilité, quoique le plus grand maître des clercs qui étudient, n’a jamais voulu révolutionner la philosophie et la théologie :

« Le vrai disciple doit non seulement avoir l’humilité nécessaire pour vraiment comprendre et rentrer dans l’esprit de ses devanciers, mais encore posséder (…) un désir sincère de la vérité qui le pousse à juger avec droiture l’enseignement reçu. »

Pour illustrer davantage la vertu de piété du Docteur Angélique, le Père Aymon-Marie OP explore spécialement à sa piété eucharistique. Le fidèle se souvient, en effet, que l’office de la Fête-Dieu a été rédigé par Saint Thomas. Il a été un véritable chantre de ce Sacrement. L’auteur réfute ici les attaques portées à son génie artistique et nous livre une étude proprement poétique de trois hymnes de l’Office de la Fête-Dieu : Pange lingua, Sacriis solemnis et Verbum supernum. Nul doute que cette étude profitera abondamment à la piété eucharistique de chacun.

Saviez-vous que la tristesse est une passion ? Définition, causes, effets : le saint Docteur analyse en profondeur cette passion pour nous en livrer les remèdes. S’il y a bien des raisons d’être triste aujourd’hui, cet article du père Pierre-Marie OP nous rappelle qu’il ne faut pas se laisser sombrer : la sainteté est source de joie !

Découverte de saint Luc, le disciple de Saint Paul

Continuant la série sur les évangélistes, La perspective doctrinale propre à l’Évangile selon saint Luc, ce numéro nous fait découvrir le disciple de Saint Paul, qui partage avec lui un « lien de parenté spirituelle très fort ». Saviez-vous qu’il était médecin ? Esprit fin et très cultivé, Saint Luc fait œuvre d’historien dans son Evangile, et plus tard dans les Actes des Apôtres : sa plume est précise et son récit détaillé, le tout servi dans un excellent style, afin de montrer la valeur exemplaire de la mort de Jésus, « il choisit de nous faire voir dans la mort du Christ le modèle du martyre par excellence et sa vertu salvatrice universelle ».

À l’occasion du centenaire de la pièce d’Henri Ghéon Le Triomphe de Saint Thomas, dramaturge français, un article captivant explore son œuvre. Ghéon a vu sa vie transformée par l’art. D’une lors d’une visite à Florence qu’éclot en lui une foi profonde, influençant son œuvre et sa vision artistique. En 1924, il se lance un défi audacieux : mettre en scène la philosophie, et plus particulièrement la figure de Saint Thomas d’Aquin. Le lecteur sera frappé de découvrir l’unicité de cette œuvre, mise en valeur dans une critique qui souligne à la fois le classicisme et, surtout, le catholicisme d’Henri Ghéon.

L’amour et la connaissance de la vérité s’opposent à Satan

Face à la lumière de la vérité, le serpent de l’erreur se dresse, comme le relève l’éditorial. Un article analysant la cérémonie de clôture des Jeux Olympiques, véritable liturgie luciférienne, convaincra le lecteur que plus que jamais nous devons opposer l’amour et la connaissance de la vérité au serpent antique.

Parmi les recensions on lira avec profit celle du Père Pierre-Marie traitant du dernier ouvrage, avant son décès, de Don Andrea Mancinella : Coup d’Etat dans l’Eglise. Avec encore plus de profit vous vous procurerez et lirez l’ouvrage pour la modeste somme de 25€, Editions Médias Culture et Patrimoine, 2024, 304 p.

Francesca de Villasmundo

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