« Nous avions demandé l’autorisation au gouvernement français pour débarquer à Marseille, mais personne ne nous a répondu. » « Nous avons contacté le port de Marseille pour savoir si nous pouvions accoster. La demande a été aussi faite au préfet, jusqu’au président de la République. Mais personne ne nous a répondu. Aucune réponse est arrivée. »
Pourtant, le gouvernement français n’avait pas eu de mots assez forts pour fustiger la fermeté de l’exécutif italien qui avait interdit au bateau de l’ONG d’amarrer. « Le comportement du vice-premier et ministre de l’Intérieur italien sur la question des migrants n’est pas acceptable. L’Italie n’est pas un pays indigne mais il n’est pas à la hauteur concernant l’accueil » avait déclaré le porte-parole du gouvernement Macron, Sibeth Ndiyaye, au plus fort du face à face entre Salvini et Rackete. Paroles de critiques dures envers Rome et Salvini qui avaient fait le choix de nier l’accostage au Sea Watch et à son chargement de migrants.
Paroles toute d’hypocrisie du gouvernement Macron qui d’un côté veut conserver, au grand jour, auprès de la bonne conscience morale universelle immigrationniste, son image altruiste et de l’autre côté veut, furtivement et incognito, limiter l’invasion migratoire sur le sol français, de moins en moins acceptée par les Français.
De l’Élysée n’est arrivé, pour l’instant, aucune confirmation des propos de Rackete ni de démenti.
Francesca de Villasmundo
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