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Proportionnel ou majoritaire ? A l’Elysée, les commandes d’aspirine vont bon train, tant on réfléchit encore et toujours à comment freiner l’irrésistible ascension du Front National. Et l’exécutif socialiste semble bien être cette fois-ci devant un problème insolvable.

Maintenir le scrutin majoritaire, c’est prendre le risque de voir la gauche disparaître quasi complètement de l’Assemblée Nationale avec peut-être moins de 10% des sièges, laissant l’UMP et le FN se partager le reste dans une répartition difficilement prévisible. Mettre la proportionnelle, c’est prendre l’assurance de voir débarquer plus d’une centaine de députés FN, un chiffre qui tournerait sans doute autour de 150, et de retirer à l’UMPS une alternance bien confortable et sans majorité absolue.

Il existe un autre risque pour la classe politique UMPS, risque que sans doute ils ne veulent pas voir : en cas de victoire de Marine Le Pen dès 2017, le scrutin majoritaire peut donner une majorité absolue au Front National, comme ce fut quasiment tout le temps le cas avec ce mode de scrutin.

Quoiqu’il advienne, aucun mode de scrutin n’arrêtera aujourd’hui le Front National. Il n’y a pas de solution au « problème » de Hollande.

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