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Sciences Po Paris se sépare de son professeur de danses de salon «sexiste» qui refuse de faire danser deux hommes ou deux femmes ensemble

Des élèves s’étant plaints de discrimination, le

cours du soir ne reprendra pas à la rentrée.

À quand Le lac des cygnes avec un cygne poilu ?

Un tango se danse-t-il forcément entre un homme et une femme ? Deux hommes peuvent-ils performer en duo des pas de paso-doble avec autant de panache et de « légitimité » qu’un couple affiché hétérosexuel ? Dans la rumba ou le cha-cha-cha, le sexe détermine-t-il la position dominante ou dominé des danseurs ? Ces questions ont atterri dans les bureaux feutrés de la direction d’une des plus prestigieuses écoles de la République française, à la suite de plaintes d’étudiants en interne.

L‘Institut d’études politiques (IEP) de Paris, alias Sciences Po, fabrique à élites de la rue Saint-Guillaume (VIIe), vient en effet de remercier son professeur de « danses de salon ». Motif ? « Discrimination. »

(…) Au cœur de la polémique, « des plaintes d’étudiants dénonçant des propos sexistes, dégradants, discriminatoires, racistes », à l’encontre de ce professeur, justifie le porte-parole de l’IEP. Élisabeth (le prénom a été changé), 21 ans, qui fréquente un des cours de danse, précise que « des étudiants ont dénoncé le sexisme de Valérie, jugée old school. Ils étaient mal à l’aise. » Sébastien Thubert, directeur de la vie de campus et de l’engagement à Sciences Po, affirme « avoir alors pris les choses au sérieux ».

(…) L’école a donc contacté Valérie, lui demandant de changer sa sémantique et de changer les termes « homme-femme » pour « leader-follower », sans distinction de sexe.

Contactée mardi soir, cette dernière assume, mais se défend : « Je n’ai eu aucun propos discriminatoire ni vexatoire. Je reconnais et réaffirme donner mes cours en disant hommes et femmes. Ce ne sont pas des termes insultants mais réels. »

« J’ai reçu un coup de téléphone de Sciences Po. Ils m’ont dit qu’un élève s’était plaint de mon comportement, que je l’avais mis mal à l’aise. Ils m’ont demandé de respecter les « principes d’inclusion » et la charte éthique de l’école ». Mais Valérie refuse de se soumettre à de telles injonctions. Elle leur explique que la danse est « un art de complémentarité », que la femme ne peut être réduite au rôle de « followeuse » (« suiveuse ») et que la nature physique et biologique est faite pour que les hommes dansent les rôles d’hommes et les femmes les rôles de femmes.

« Dans la danse de salon, il y a une notion de séduction entre des couples d’hommes et de femmes. Deux femmes qui dansent ensemble, franchement, je trouve ça moche. » Et de brandir ses références : Ginger Rogers et Fred Astaire (1938), Dirty Dancing (1987), Grease (1978). « C’est toujours l’homme qui porte la femme. »

Au final, Valérie, qui n’a pas voulu se « plier » à Sciences Po et « sa nomenclature », se désole : « On me censure. Je ne marche pas à la dictature. Le politiquement correct, il faut oublier ! À quand Le lac des cygnes avec un cygne poilu ? »

Bravo Madame, voilà un courage qui vous honore et qui met en exergue la lâcheté des « hommes » au pouvoir dans cette école wokiste !

Sources : Le Parisien via fdesousche et BV

Note de la rédaction de MPI : refusant de féminiser les titres des professions, nous maintenons Madame « le Professeur » et non « la professeure ».

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